Nouvel Elan n'est pas contre la tenue des élections le 20 décembre 2023, mais plutôt non d'accord avec le fichier électoral mal conçu avec des irrégularités énormes. C'est ce qui ressort de la déclaration de son président national Paulin Mboma, publiée dans une lettre datée de lundi 28 mai de l'année en cours et adressée au Président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso.
Parmi ces irrégularités, Nouvel Elan situe l'absence, dans le fichier, des enrôlés de trois territoires de Rutshuru, Masisi et Kwamouth. Voilà, à les en croire, ce qui permet de déclarer faux le nombre des sièges obtenus supposé trouvé sur base du nombre total des enrôlés, équivalant à 43 941 891, à diviser par celui des circonscriptions.
Selon les calculs du Nouvel Elan, si ce fichier n'était pas fictif, il lui aurait manqué la présence de plus de 12 millions d'enrôlés, référence faite au quota obtenu en 2018 dans ces trois entités territoriales mises ensemble et auxquelles la CENI a réservé stochastiquement 16 sièges.
Dans le même ordre des choses, Nouvel Elan s'inscrit au plus haut point en faux vis-à-vis du quotient électoral dont la fausseté, foi sur leurs calculs, rend irrationnelle la répartition des sièges.
C'est au regard de ce qui précède que Nouvel Elan souhaite voir le projet de Loi relatif à la répartition des sièges être "réservataire d'une fin de non-recevoir.