À l'instar des autres formations politiques, le « Hery Vaovao ho an'i Madagasikara » (HVM) multiplie ses sorties médiatiques. La journée d'hier a été marquée par la célébration du neuvième anniversaire de ce parti, en son siège, à Andraharo.
Ce fut une occasion pour le fondateur du HVM d'annoncer qu' « aucun chef d'Etat n'a autant fait que nous. Et personne ne pouvait effacer ce que nous avons réalisé ». Sur la situation qui prévaut dans le pays, à lui de déplorer la cherté de la vie, l'état pitoyable des routes. Quoi qu'il en soit, souligne-t-il, « nous avons des idées et de l'argent ». Sur ce dernier point d'ailleurs, il précise que « les bailleurs de fonds sont prêts à nous soutenir ». Concernant notamment les routes. Et d'enchaîner que « peu importe les obstacles que nous devrons surmonter, le pouvoir va nous revenir ». Une manière à lui de dire qu'il va se présenter à l'élection présidentielle qui se tiendra dans moins de six mois.
Paysage médiatique
Cinq candidats potentiels sont dans la course à la Magistrature suprême. Outre l'ancien chef d'Etat Hery Rajaonarimampianina, il s'agit, notamment de l'actuel président de la République Andry Rajoelina. L'ancien président Marc Ravalomanana poursuit la redynamisation de son parti, le « Tiako i Madagasikara » en multipliant les déplacements dans les régions. Et Hajo Andrianainarivelo, un peu discret mais qui poursuit les descentes sur le terrain pour remobiliser les bases de son parti « Malagasy Miara-Miainga ».
Pour sa part, Siteny Randrianasoloniaiko participe pour la première fois à une élection d'envergure nationale, faisant beaucoup de bruit à chaque étape de son « Mihava Tour ». Depuis le début de cette année 2023, ces cinq candidats occupent le paysage médiatique et les réseaux sociaux mais pour l'heure, les interventions des prétendants semblent se limiter aux attaques contre leurs adversaires politiques.