« Chef de bande » est son deuxième pseudo. Sa carrière démarre en 2017, il enchaîne des « dubplates sessions », participe à des mini-showcases. Il sort Marina, une chanson qui fait...boom.

Depuis, le kick-boxeur de Tamaga a été adoubé par les anciens raggaman de Toamasina. L'interprète de « Mifohaza » s'est éveillé, il déploie ses ailes et prend de plus en plus d'altitude, rafle des trophées !

Vendredi 2 juin prochain, le raggaman investira Ibiza Club Antaninarenina à partir de 21 heures. Un showcase très attendu par ses aficionados. Ceux-ci veulent chanter et prendre des photos avec leur idole. Évidemment, l'artiste interprètera ses morceaux, notamment «Izy tsy pare », « Tsy ninahy », « Angelina », « Safidinao» et les tubes comme « Ambadiky amaray bonne année », « Vady malalako». Le public se régalera car les organisateurs ont promis un live très chaud.

En outre, les rythmes seront variés. Certes, imbibé de la culture hip-hop depuis son jeune âge, ces deux dernières années, Mad Max s'ouvre à d'autres styles musicaux à savoir l'afrobeat, l'amapiano, l'afrozook. Cette capacité d'adaptation lui a permis de dominer la scène musicale. De ce fait, il fait un grand pas et franchit les frontières de la Grande Ile en assurant des concerts dans les îles voisines. Par ailleurs, sa personnalité joue en son avantage. Tantôt porte-parole de la jeunesse stigmatisée, tantôt prêcheur d'amour, ses paroles varient selon son vécu ou ce qu'il observe dans la société.

Ayant une inspiration illimitée, un talent inépuisable, Max est l'un des artistes de sa génération à révolutionner la musique urbaine malgache. Il a cassé le schéma de la structure imposé par les pseudo-conservateurs, pour créer un nouveau courant musical auquel le parler Betsimisaraka se mélange avec le patois caraibéen. Originaire de Toamasina, une ville qui foisonne de chanteurs de qualité, Mad Max a pu sortir du lot. À six ans de carrière, il a encore du travail à faire. D'ailleurs, il a toute la jeunesse devant lui pour acquérir des expériences !