Le leader du parti Tiako i Madagasikara n'a pas eu le temps de digérer les événements d'Analavory qu'il est déjà confronté à son deuxième bras de fer avec les forces de l'ordre.
En effet, dans le cadre du congrès régional de son parti, dans la région Boeny, Marc Ravalomanana est en déplacement à Mahajanga. Comme à Analavory, il a été, une fois de plus, accueilli par des semonces de bombes lacrymogènes. Ces derniers mois, l'ancien président s'adonne à de la marche ou à des visites de marché local afin de saluer ses adeptes.
Un exercice qui se heurte souvent à l'hostilité des forces de l'ordre. Comme c'était le cas à Mahajanga, hier. Depuis la déclaration de Justin Tokely sur l'interdiction de faire des rassemblements politiques dans des lieux publics, les forces de l'ordre n'hésitent pas à renforcer leurs interventions. Des coups de bombes lacrymogènes dans deux lieux différents en l'espace de deux jours est, en revanche, considéré comme un acharnement par l'ancien président.