Quatre jours après l'interpellation et détention au cachot de l'Etat-Major des Renseignements militaires (ex DEMIAP), Salomon Idi Kalonda du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, le collectif de ses avocats a tenté en vain de lui rendre visite jeudi 1er juin.
L'accès leur a été refusé, selon un des avocats, Me Christian Nkoy.
« Malheureusement, contre toute attente, nous avons été heurtés, nous avons été bloqués. Nous n'avons pas eu l'occasion de rencontrer notre client » a declaré Me Christian Nkoy.
Il a rappelé que même devant les services de sécurité, le justiciable a le droit d'être assisté :
« Après ce que nous avons constaté comme une sorte d'enlèvement, Salomon Kalonda a été arrêté et directement conduit au service des renseignements militaires. Nous avons été consultés dans ce cadre et nous nous sommes présentés sur place. Nous avons sollicité une audience parce que, la constitution de notre pays dans son article 19, précise que même devant les services de sécurité, tout justiciable a droit d'être assisté ».
Il a ajouté :
« Se rapportant aussi à l'article 18 de la constitution, dans son alinéa 3, précise que tout justifiable interpellé, doit immédiatement être en contact avec sa famille, et ces avocats. Malheureusement, nous n'avons pas eu l'occasion de le rencontrer. Nous sommes vraiment désolés ».