« Combien d'hôpitaux ont été construits par nos prédécesseurs depuis l'Indépendance ? Pour notre part, nous avons réussi à en construire 28 en 4 ans et 4 mois ». C'est ce qu'à déclaré hier, le président Andry Rajoelina durant la cérémonie de lancement de la caravane médicale qui s'est tenue au Stade Barea Mahamasina.
Une manière à lui de faire savoir que le secteur santé constitue une priorité pour le régime actuel. Parmi ces 28 établissements hospitaliers, 13 sont déjà opérationnels tandis que 15 autres sont en cours de construction à travers Madagascar. « Quand on a construit les premiers hôpitaux manara-penitra durant la Transition, on a reçu de nombreuses critiques car nos détracteurs n'ont pas compris leur importance... Mais pendant la pandémie de la Covid-19, ces hôpitaux nous ont permis de sauver des milliers de vies humaines », a martelé le chef de l'Etat.
Désormais, on peut affirmer que nous avons bâti et construit d'importantes infrastructures pour la nation et pour tous les Malagasy ». Il a notamment fait allusion au Stade Barea qui a accueilli la cérémonie d'hier. Il reconnaît cependant, qu'un long chemin reste encore à faire pour satisfaire les besoins de l'ensemble de la population en termes de santé car beaucoup de Malgaches dans les régions sont encore confrontés à des difficultés pour accéder à des soins médicaux.
Caravane médicale
D'où l'importance de la caravane médicale initiée en 2019 dont l'objectif est d'offrir des soins gratuits à la population. À entendre le chef de l'Etat, 48 188 bénéficiaires ont été enregistrés rien qu'au niveau de la région Analamanga lors de la dernière caravane » Sarobidy ny aiko « . Outre la dentisterie, la caravane médicale propose aussi des services de radiologie et de dépistage de cancer. Si au début, cette initiative n'a mobilisé qu'une clinique mobile, pour cette nouvelle édition, 14 cliniques vont être réparties au niveau des 119 districts.
À noter qu'il s'agit d'une initiative de l'Association Fitia, dirigée par la Première dame Mialy Rajoelina, réalisée en collaboration avec les partenaires techniques et financiers, en l'occurrence L'UNFPA, l'Unicef et l'OMS, mais aussi le ministère de la Santé et le ministère de la Population. Dans sa prise de parole, le représentant résidant de l'OMS a réitéré la disponibilité des partenaires techniques et financiers à soutenir les efforts entrepris par la Grande Île afin d'offrir des soins de qualité et gratuits au profit de la population malgache.