Madagascar: Antsiranana - La ville célèbre l'enfant

La ville d'Antsiranana, comme toute l'ile et de nombreux pays, consacre le mois de juin, à la célébration de l'enfant.

Le lancement officiel du début des activités axées sur cet événement a eu lieu hier, dans la grande salle de la commune urbaine d'Antsiranana, en présence des autorités et des parents ainsi que des élèves du Lycée mixte. Cette année, la célébration est placée sous le thème « Antoky ny ho avy mamirapiratry ny zaza : ny anio ». Parlant justement de cette garantie dans la protection et la promotion des enfants surtout les plus vulnérables, le directeur régional de la Population et de la protection féminine, Marie Harimbonana Andriampianina a souligné qu'il faut vraiment pouvoir renforcer le système en lui-même avec toutes ses composantes. C'est-à-dire un système qui intègre la santé, la justice, l'éducation. C'est pourquoi, cette journée est une occasion de sensibiliser les populations à l'éducation, la santé, la sécurité et le bien-être général des enfants. Car malgré tous les efforts fournis, ils restent encore vulnérables et connaissent des violences récurrentes de leurs droits fondamentaux.

Mobilisation sociale

C'était aussi le moment opportun pour encourager chacun à protéger les enfants de toutes sortes de violences, afin qu'ils puissent rester à l'écart des brutalités et des sévices, et avoir un avenir radieux. Dans la région Diana, le taux des violences, des viols, des mariages précoces, de la malnutrition, des difficultés d'accès aux soins, de la traite et d'autres formes d'abus, ne cesse d'augmenter. La vice-présidente de l'Assemblée nationale, Jocelyne Rahelihanta, a saisi l'occasion pour faire une mobilisation sociale au niveau des communautés et à l'endroit des décideurs pour les informer, les convaincre, mais également pousser leur engagement de plus en plus accru afin que les droits des enfants soient respectés. «

Certes, notre ville n'est pas la seule où il y a des enfants délinquants, mais il est de notre devoir de les instruire et de les guider sur la bonne voie afin qu'ils ne s'en détournent pas quand ils deviendront des adultes» lance-t-elle, tout en mettant un accent particulier sur la responsabilité des parents vis-à-vis de leurs progénitures à l'entrée ou à la sortie de leurs foyers respectifs afin qu'ils ne tombent pas dans la folie. Le secrétaire général de la région Diana, Angelo Tilahizandry, a, lui aussi, sensibilisé les parents sur la nécessité de scolariser leur progéniture et de respecter tous les droits liés à l'enfance. À son avis, un enfant bien élevé est loin de la violence et l'éducation doit être renforcée à la maison, à l'école, dans la communauté, sans oublier les églises et d'autres structures religieuses. De nombreuses activités sont prévues tout au long du mois de l'enfance. Tout débutera (ce samedi) par un grand carnaval.

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