Les six militaires accusés d'agression contre des civils à Avaradoha n'ont pas bénéficié d'une liberté provisoire après la demande de leur avocat lors de l'audience.
Les six soldats sont poursuivis pour coups et blessures volontaires, tentative de meurtre, abus de pouvoir. Durant le procès, la famille des victimes a demandé un dommage d'intérêt allant de un million ariary à 40 million ariary. Selon l'explication des militaires, deux d'entre eux n'ont pas participé à l'agression mais ils ont essayé de calmer la situation. L'agression s'est déroulée dans la nuit du 18 mai. La scène a été filmée par des tierces personnes qui ont par la suite diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux, enflammant particulièrement la toile et ont suscité une profonde préoccupation.
Ces actes de violence, commis par des membres des forces armées, sont inacceptables et doivent être examinés de manière approfondie. Le ministère de la Défense nationale a déjà annoncé le licenciement des six militaires impliqués dans cette affaire. Il est primordial que les actes de violence perpétrés par des militaires à l'encontre des civils soient traités avec le plus grand sérieux et la plus grande diligence. L'enquête approfondie et impartiale sur ces incidents est cruciale pour établir la vérité et garantir que la justice soit rendue. Le verdict sera connu le 8 juin prochain.