Dakar — Quelques 500 manifestants dont des mineurs et des personnes étrangères ont été interpelées jeudi et vendredi à Dakar et dans d'autres régions au cours des manifestations survenues après le verdict du procès Ousmane Sonko-Adji Sarr, a-t-on appris de la Direction nationale de la Police.
« 500 personnes ont été appréhendées aux cours des manifestations. Parmi elles, il y a des mineurs et des personnes étrangères. Ces individus étaient principalement armés et dangereux », a déclaré le commissaire divisionnaire Ibrahima Diop, directeur de la Sécurité publique.
Il s'exprimait au cours d'un point de presse de la police dimanche en début de soirée en présence d'autres responsables de la Police nationale dont le commissaire Serigne Faye, chef du Groupement opérationnel de Dakar, le commissaire central de Dakar Cheikh Dramé et le commissaire Mouhamadou Gueye, directeur du Bureau des relations publiques de la Police.
« La majorité des personnes arrêtées étaient en possession de cocktail Molotov, d'armes blanches, d'armes à feu de gros calibres », a fait savoir le chef de la Sécurité publique.
Il a fait remarquer que les forces de sécurité ont "fait face à des manifestants violents qui ne cherchent pas à exprimer des opinions, mais qui sont engagées dans des activités subversives".
Pour la Police nationale, « les actions des manifestants ont visé des infrastructures essentielles de l'Etat tels que les usines d'eau et d'électricité, les transports publics, ainsi que des établissements financiers ».
« L'objectif des manifestants est de perturber l'activité économique et d'instaurer un climat de terreur chez les populations », a insisté le commissaire-divisionnaire Ibrahima Diop.