Au Togo, le recensement des électeurs dans la zone 3 du pays, qui couvre une partie de la région centrale puis les régions de la Kara et des Savanes, débute ce 5 juin 2023. Une source proche de la Commission électorale nationale indépendante affiche sa confiance avant cette opération, tandis que plusieurs partis politiques réclament la reprise de l'enrôlement dans la région 1. Explications.
Les opérations du recensement électoral en vue des prochaines échéances législatives et régionales se poursuivent au Togo. Le pays est subdivisé en trois zones pour faciliter l'enrôlement de toutes les personnes en âge de voter.
Après la zone 1 et 2, qui regroupent la région maritime, la région des plateaux et une partie de la région centrale, c'est le tour de la zone 3 qui couvre une dernière partie de la région centrale puis les régions de la Kara et des Savanes. Cette étape commence ce 5 juin 2023.
Un enrôlement prévu jusqu'au 12 juin
Tout est en place pour une bonne opération, confiait, la veille, une source proche de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) : il y a davantage de matériel disponible que pour les zones 1 et 2, les cartes d'électeur sont en nombre suffisant, les groupes électrogènes ont été vérifiés, explique cette source. Près de 2 000 comités sont déployés pour enrôler jusqu'au 12 juin toutes les personnes en âge de voter.
Les personnes déplacées à cause des attaques des groupes armés dans l'extrême nord-est vont être recensées dans leur lieu d'accueil.
De son côté, l'opposition attend de voir, mais la Dynamique pour la majorité du peuple reste focalisée sur les problèmes signalés en zone 1, notamment à Lomé. De nombreuses personnes n'ont pas pu se faire enrôler pour, officiellement, des problèmes matériels.
Plusieurs partis politiques demandent la reprise de l'enrôlement dans la zone 1
À la veille de la dernière étape de ce recensement, plusieurs partis politiques, notamment Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre, continuent de demander à la Commission électorale la reprise de l'enrôlement dans la zone 1. Ils appellent la Céni à se ressaisir afin de permettre à tous ceux qui remplissent les conditions, de s'inscrire sur les listes électorales, partout sur le territoire national.