Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux ce dimanche, Françis Nganou est revenu sur l'affaire de l'hymne national qui secoue la toile depuis quelques heures. Le sportif camerounais explique d'abord le contexte. On apprend ainsi qu'il s'est présenté à Havard dans le cadre du programme « Business of Entertainment Media in Sport (BIMS) »
Le pratiquant émérite des arts martiaux mixtes (MMA) explique : « Je suis à Harvard au milieu de la salle et il y'a les gens de 22 nationalités qui se sont tous levés pour chanter l'hymne national. »
Il ajoute : « Mais tout ce que certains ont vu, c'est "chère Patrie". C'était ça leur seule remarque. Ils n'ont pas remarqué que tout le monde s'est levé dans la plus vieille institution des USA pour l'hymne national du Cameroun.»
N'gannou ajoute : « Ils ont respecté le code. Sachez une chose, j'aurais pu même chanter le bendskin ou le bikutsi est ce qu'ils avaient le choix ? »
Il poursuit : « C'était mon show à l'heure-là. Mon frère quand tu es à l'étranger et que tu dois chanter l'hymne national chante seulement.»
Il conclut en précisant que le professeur Anita Helbez, enseignate à Havard avait demandé que le dernier étudiant qui fera son entrée en salle de cours devra chanter l'hymne national. C'est ainsi que surpris par cette circonstance, Françis N'ganou y est allé avec son coeur.
Françis N'gannou vient de suivre une formation de cadre à la Harvard Business School de Boston aux USA. Ledit programme qui a duré 4 jours est intitulé Business of Entertainment Media in Sport (BIMS).
Pour rappel, Françis N'gannou, 36 ans, a quitté l'Ultimate Fighting Championship (UFC), la plus grande organisation mondiale d'arts martiaux mixtes en janvier 2023 pour un différend contractuel. Après plus de 7 ans passé à l'UFC et 6 titres remportés, N'gannou s'est engagé avec la Professional Fighters League (PFL) en mai 2023.