Madagascar: Anosibe - Un dangereux bandit abattu par la police

Un individu armé a été tué par la police, hier à Anosibe, à l'issue d'une course-poursuite. Alors que ces malfaiteurs étaient encore sortis pour commettre leurs méfaits, des agents de police en tenue civile les ont repérés dans une ruelle vers 4 heures du matin.

Les brigands, se sentant menacés, ont ouvert le feu sur les policiers. Des échanges de tirs ont eu lieu entre les brigands et les policiers. À la suite de ces échanges, l'un des bandits a été mortellement touché. Un sabre a été découvert en sa possession. Les autres ont réussi à prendre la fuite. Les recherches se poursuivent. Un policier a également été blessé lors de la fusillade. Selon les informations fournies par la police, ces malfaiteurs prévoyaient de commettre une nouvelle attaque dans le quartier. La police lance un appel à la population et demande à toute personne détenant des informations utiles sur des suspects de bien vouloir les informer.

Anosibe n'est pas le seul quartier où l'on observe une recrudescence de l'insécurité. Les événements qui se produisent quotidiennement dans les villes et les taxis-brousse sont à juste titre alarmants pour les citoyens. Un policier, contacté par téléphone, n'a pas nié l'aggravation de l'insécurité dans la capitale. « Le nombre de cambriolages, d'attaques à main armée et d'actes de banditisme est très élevé. Ces derniers temps, on observe une hausse significative des vols ou tentatives de vol avec violence ou menace », a-t-il expliqué. « La hausse des taux de violences physiques ou sexuelles confirme la tendance observée depuis plusieurs années », a-t-il ajouté. Cela confirme donc une augmentation de la violence et de la délinquance à Antananarivo.

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Sécurité et sentiment d'insécurité

Les habitants ont l'impression que les moyens consacrés à la lutte contre l'insécurité sont insuffisants ou inadaptés. L'insuffisance de la présence policière apparaît comme l'un des éléments de cette insuffisance de moyens, mais ce n'est pas le seul. Augmenter la présence policière ne réduit donc pas nécessairement l'insécurité, en particulier si cette augmentation n'est pas accompagnée de mesures visibles répondant aux préoccupations de la population. Il faut également mentionner des problèmes d'entretien de l'espace public tels que l'éclairage public et la propreté des rues, qui contribuent également à l'insécurité.

Une ville mal entretenue est perçue comme étant hostile. Ainsi, la ville a besoin d'une politique locale de sécurité et de tranquillité publique qui ne se limite pas seulement à la lutte contre la délinquance, mais qui inclut également les collectivités territoriales, les acteurs de terrain et les habitants. Les acteurs de terrain sont des relais naturels auprès de la population et font partie intégrante d'une politique locale de sécurité. Ces acteurs aident la population à comprendre le fonctionnement de la police et les procédures judiciaires. Les mesures sont également plus efficaces lorsqu'elles s'appuient sur la participation des habitants.

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