Pour les représentants des associations des consommateurs et même Xavier-Luc Duval, le leader de l'opposition, l'introduction d'un système de regressive mark-up pour contrôler les prix des médicaments soulagerait les patients confrontés à la cherté des médicaments.
Depuis l'annonce de la regressive mark-up, le 3 mars, sur huit des onze types de produits pharmaceutiques, incluant plus de 550 produits pharmaceutiques comme les produits biologiques, anticancéreux, cardiovasculaires, antidiabétiques, antihypertenseurs, inhalateurs, vaccins et les produits antiacides et une marge maximum de 30 % sur tous les autres produits pharmaceutiques, ceux qui travaillent dans le secteur ont mis les autorités en garde contre l'impact désastreux que pourrait avoir cette mesure. Tel que fermeture de pharmacies et pertes d'emploi.
Après une pétition et une lettre déposées au bureau du Premier ministre le 23 mars pour faire part de leur point de vue et demander une rencontre avec les responsables concernés, celle-ci a eu lieu cette semaine. Selon Chetan Rambans Dookun, président de la Pharmaceutical Association of Mauritius (PAM), la réunion s'est bien passée. «Nous sommes reconnaissants pour ce dialogue. Les responsables ont été à l'écoute de nos doléances et de nos contrepropositions. Le but du gouvernement est de baisser le prix des médicaments mais ce système n'aidera pas à réduire les prix (...) Une deuxième réunion est prévue.» Il espère qu'un accord gagnant pour les pharmaciens et la population soit trouvé.
Suttyhudeo Tengur, président de l'Association de la Protection de l'Environnement et des Consommateurs, relève que cette mesure est dans l'intérêt de la population et qu'il est important que les médicaments soient accessibles à tous.