La 22ème édition du Forum international pharmaceutique qui s’est tenue à Dakar sur le thème « Souveraineté pharmaceutique pour l’Afrique : défis et opportunités », a vécu.
Ces assises ont indiqué un certain nombre de recommandations dont le renforcement du monopole pharmaceutique en intensifiant la lutte contre l’exercice illégal de la profession et sécuriser le circuit du médicament.
Toujours au titre de l’Inter ordre des pharmaciens d'Afrique (Iopa), le Forum souhaite l’accélération du développent de l’industrie pharmaceutique en Afrique subsaharienne et renforcer la coopération sud-sud.
Dans cette dynamique, il est souhaité l’harmonisation des curricula de formation des pharmaciens en Afrique mais aussi l’adoption de nouveaux textes réglementaires et législatifs prenant en compte les nouvelles missions du pharmacien.
A cela, s’ajoute la nécessité de poursuivre le processus de reconnaissance de l’IOPA auprès de l’Union Africaine et des Institutions sous régionales.
Au titre de l'Inter-syndicat des pharmaciens d'Afrique (Ispharma), le Forum de Dakar plaide la révision du modèle économique de l’officine pharmaceutique par la valorisation de la formation.
Les acteurs appellent aussi à réfléchir à la mise en œuvre de la digitalisation dans le secteur pharmaceutique par le respect de l’éthique professionnel, de la déontologie et dans l’Intérêt de la santé publique.
Ils recommandent la constitution d’un acte unique incluant les principales recommandations et résolutions qui seront portées officiellement à l’attention des responsables des pays membres des instances
La mise en place d’une agence indépendante de régulation du secteur
Au titre de l’agence de régulation pharmaceutique, lit-on dans le document ayant sanctionné cette rencontre, les professionnels du secteur appellent à encourager les États à la mise en place d’agence indépendante de régulation des pharmacies.
Sur cette même lancée, ils souhaitent l’accélération du processus de ratification de l’agence africaine de médicaments par les états pour l’harmonisation de la réglementation pharmaceutique.
Ils encouragent les États à la ratification de la convention des victimes sur la criminalisation du trafic illicite des médicaments
Ainsi, au titre de l’Association Africaine des centrales d’achats de médicaments essentiels (Acame), la rencontre de Dakar recommande le renforcement à la sécurité de la chaîne d’approvisionnement des produits pharmaceutiques en Afrique
Elle plaide la facilitation de la coopération régionale et internationale, promouvoir des partenariats publics privés et un marché commun pour les achats groupés afin de soutenir la production locale et garantir l’indépendance de la souveraineté pharmaceutique du continent africain
Elle invite à soutenir le cadre de de gestion de connaissance organisationnelle et développement de communauté de pratiques sous la forme collaborative.