Maroc: Le dialogue et l'ouverture Fondamentaux des relations internationales du pays

Le choix du dialogue et de l'ouverture est considéré comme l'un des fondamentaux des relations internationales du Maroc, a souligné le directeur des Affaires européennes au sein du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Redouane Dghoughi, relevant que ce choix s'incarne dans les approches, les partenariats et les relations internationales du Royaume.

Intervenant lors d'un panel au 1er Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates, M. Dghoughi a mis en avant la disposition et l'engagement constant du Maroc à partager ses expériences et expertises dans divers domaines, notant que le Royaume est un pays agissant de par la diversité de ses choix basés principalement sur l'ouverture et le pluralisme pour établir un modèle de société inclusif. S'agissant de la question du Sahara marocain, M. Dghoughi a indiqué que le Royaume "fait face à un combat mené par tous les moyens pour casser le momentum politique et empêcher le plan d'autonomie d'émerger pour pouvoir avancer par le dialogue et le compromis vers une solution définitive à ce conflit artificiel".

Il a, à cet égard, attiré l'attention sur l'instrumentalisation des questions des droits de l'Homme pour attaquer le Maroc, notant que les Marocains séquestrés dans les camps militarisés de Tindouf sont les seuls au monde qui ne bénéficient pas du statut de réfugié et ne sont pas recensés, malgré les multiples appels des Nations unies.

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Pour sa part, l'experte en défense des droits de l'Homme, Jamila Essyouri, a affirmé que l'examen périodique universel (EPU) vise à améliorer la situation des droits de l'Homme dans les pays examinés pour qu'ils s'acquittent de leurs obligations, ainsi qu'à évaluer l'évolution en matière de droits de l'Homme dans divers pays et identifier les principaux défis auxquels ils sont confrontés, qu'ils soient politiques, économiques, sociaux ou culturels.

Le plaidoyer en faveur des droits de l'Homme, notamment les mécanismes d'examen périodique universel, amène la société civile et les entités des droits de l'Homme à se concerter dans le cadre d'une stratégie de plaidoyer auprès des missions diplomatiques locales accréditées, a-t-elle indiqué.

De son côté, le parlementaire argentin Joaquin Andrés Blanco a affirmé que la démocratie est à l'unanimité le système le plus adéquat pour le développement et l'organisation de la société, rappelant que le régime militaire, qui a duré pendant sept ans dans le pays, a conduit à la propagation de la terreur et à la disparition d'environ 30.000 personnes.

M. Blanco a, par ailleurs, noté que le peuple argentin a mené un "combat acharné" pour s'affranchir du régime militaire, à travers trois éléments, à savoir la lutte du peuple argentin, les efforts concertés des partis et la coopération internationale qui a exercé une pression pour élucider le sort des détenus, soulignant l'importance de promouvoir et consolider les droits de l'Homme en vue de construire un Etat garant des droits et de la justice sociale.

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