Ouvrant les travaux de la dix-huitième session ordinaire administrative de la chambre haute du Parlement, la dernière de cette législature, son président, Pierre Ngolo, a demandé aux sénateurs de déminer la route de la décentralisation.

Le président Pierre Ngolo a indiqué que les sénateurs doivent travailler pour assurer le souffle qui galvanise le fonctionnement de leur institution avant de rassurer les conseillers de leur appui et encadrement. Il leur a demandé de prendre la mesure de leur responsabilité afin que, par des réflexions mûries et au moyen des projections audacieuses et constructives, les conseillers apportent du nouveau dans l'animation de la décentralisation.

Il a laissé entendre que tout est à faire pour que la mandature des conseillers qui vient de commencer soit celle du décollage et de l'affirmation de la décentralisation.

En 2022, le Congo a entamé une énième expérimentation de la décentralisation, gage d'une totale implication des citoyens et des communautés au développement des collectivités territoriales, a dit Pierre Ngolo.

Il a rappelé aux sénateurs que cette session, la dernière d'un mandat aussi riche qu'animé, est d'un enjeu rarissime. « Par la qualité de nos délibérations ainsi que l'audace de nos visions, rendons-lui toute la dimension qu'elle recouvre », a-t-il déclaré, avant d'inviter la chambre haute à se mettre véritablement à la tâche afin de marquer la conscience citoyenne par l'action et surtout par l'exemple.

« Le regard positif que nombre d'observateurs semble porter sur l'institution Sénat ne mérite que d'être entretenu. Alors, en nous abstenant de toute inclination à l'autosatisfaction, nous devons, jusqu'au bout, nous employer à rechercher l'efficacité, toujours l'efficacité pour une meilleure représentativité du grand nombre. N'oublions pas, un seul instant, notre ambition explicitement déclinée le 12 septembre 2017 à l'occasion de notre installation », a-t-il rappelé.