« Nous avons encore besoin de la présence des casques bleus de la MONUSCO pour nous protéger contre des attaques des hommes armés », a déclaré le président du site de déplacés de Djange dans le territoire de Djugu (Ituri), Richard Likana.
Il a exprimé ce voeu dimanche 4 juin à l'occasion de la visite sur place du secrétaire général adjoint de l'ONU en charge de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.
Pour Richard Likana, plusieurs fois, les soldats de la MONUSCO ont repoussé les incursions des combattants armés et de nombreux habitants dépendent encore de la protection de des casques bleus en cas d'attaque.
« D'abord, on a une franche collaboration avec la MONUSCO. En cas d'alerte sécuritaire, aussitôt les casques bleus commencent à faire des patrouilles nocturnes et diurnes. Quand il y a des attaques, ils nous ouvrent leur base militaire. Lorsque les soldats des FARDC tardent à venir, la MONUSCO nous aide très rapidement. Nous avons encore beaucoup de problèmes sécuritaires » a-t-il indiqué.
Il souhaite cependant que les effectifs des casques bleus et des FARDC soient renforcés pour mieux assurer la protection des déplacés qui veulent regagner leurs villages.
« Nous ne voulons pas du départ de la MONUSCO comme le besoin est encore énorme. Si ailleurs ils ne veulent pas des soldats de la paix, les réalités d'ici sont différentes des autres contrées. Je demande aussi que la MONUSCO puisse plaider auprès du gouvernement pour nous aider à regagner nos villages », a poursuivi Richard Likana.