Pascal Adrio, chef de site adjoint du parc national de la Garamba créé en 1938, estime que les communautés environnementales comprennent le sens de la conservation.
« La perception de la communauté sur le parc en 2013 par rapport à celle d'aujourd'hui est différente. Aujourd'hui, les communautés comprennent le sens de la conservation. C'est grâce à la sensibilisation qu'on a eu à faire, mais aussi nous avons pris la résolution d'associer les communautés dans les prises de décision. C'est ce qui a beaucoup aidé au changement de perception », explique Pascal Adrio.
Parmi les défis à relever, le chef de site adjoint du parc national de la Garamba cite notamment « la déforestation, l'agriculture sur brulure, l'exploitation minière artisanale dans le parc national de Garamba, la porosité de la frontière entre la RDC et le Sud-Soudan ».
« Ce qui fait que nous ne sommes pas vraiment informés des incursions des braconniers sud-soudanais, et même des groupes armés. Il y a aussi le phénomène Mbororo », ajoute Pascal Adrio.
Le parc national de la Garamba est le plus ancien parc national en Afrique, géré aujourd'hui par African Parks en partenariat avec l'ICCN. Les rhinocéros blancs qui ont fait sa renommée ont disparu à cause du braconnage qui, du reste, a sensiblement baissé.