Une seule radio sur les dix-sept concernées par l'enquête, dans la province du Nord-Kivu, consacre un peu plus de son temps aux émissions environnementales.
Ces résultats sont issus de l'enquête menée au mois de mai par trois médias, Radio Panafricaine, Tetea Mazingira et Naturelcd.net.
Ce rapport a été rendu public lundi 5 juin à Goma au cours d'une conférence de presse, à l'occasion de la journée internationale de l'environnement.
D'après ce rapport, les sujets environnementaux ne rapportent pas d'argent aux médias.
« Il n'y a pas de stratégie médiatique entreprise par les autorités pour parler des enjeux autour de la survie de l'environnement », indique ce rapport.
Les conférenciers ont voulu inciter les journalistes sur le rôle qu'ils ont à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique et la sauvegarde de l'environnement, a déclaré journaliste défenseur de l'environnement, John Tsongo.
« La question de l'environnement est une question de vie ou de mort. Et que, la lutte contre le réchauffement climatique, la lutte pour la sauvegarde de l'environnement, elle est multidimensionnelle, multisectorielle et inclusive. C'est-à-dire, les journalistes, nous devons produire des émissions éducatives, des reportages, des alertes. Et nous devons relayer les voies de scientifiques qui, nuit et jour se battent pour alerter la population à dire : attention, le danger lié au réchauffement climatique, à la dégradation de l'environnement est grand. Il est temps que tout le monde s'y active », a expliqué John Tsongo.
Plusieurs journalistes ont avoué que ces questions les intéressaient moins.
Ils ont pris l'engagement, étant qu'éducateurs de la société, de sensibiliser la communauté et d'accorder un peu plus de temps dans leurs émissions et reportages sur des questions environnementales.