Algérie: Numérisation de la santé - De grands pas franchis pour rapprocher les services du citoyen

ALGER — Les participants à une journée parlementaire sur la transformation numérique dans le domaine de la santé ont été, mardi à Alger, unanimes à relever que la numérisation du secteur se fait à un rythme accéléré pour réaliser la modernisation et répondre aux exigences de la prise en charge optimale des patients.

Lors de cette journée parlementaire placée sous le thème "La transformation numérique de la santé...défis et perspectives", organisée par la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle en coordination avec l'Agence nationale de numérisation de la santé (ANNS), le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali a affirmé que "la numérisation n'est plus un luxe social mais une nécessité impérieuse, car étant le seul moyen de moderniser le secteur de la Santé et répondre instantanément aux problèmes soulevés".

Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb a, de son côté, souligné que "le système de sécurité sociale couvre l'ensemble des neuf principaux risques stipulés dans la Convention 102 de l'Organisation internationale du travail (OIT) relative à la santé des assurés et des ayants-droit".

M. Bentaleb a également indiqué que la couverture sociale concernait plus de 28 millions de citoyens, outre la couverture forfaitaire des établissements publics hospitaliers (EPH) qui a atteint plus de 122 milliards de DA au titre de l'exercice 2023.

%

Dans ce cadre, le nombre des factures électroniques, poursuit le ministre, a atteint plus de 70 millions de factures, en plus d'une batterie de services numériques dans le portail gouvernemental électronique: 86 services numériques dont 64 dans le domaine de la sécurité sociale.

Il a également évoqué la gestion des remboursements et des affectations liés à la santé des citoyens, ajoutant que le secteur oeuvre au développement de nombre de systèmes numériques dont le système "CHIFA" et le portail national de contractualisation, de manière à améliorer le quotidien des usagers à travers le dépôt et le traitement électroniques des demandes, ajoute le ministre.

Le ministre du travail a rappelé, en outre, le parachèvement de la numérisation des procédures relatives à la chirurgie cardio-vasculaire, ce qui a permis de "réduire le délai de traitement des dossiers à moins de 72h", faisant état du traitement de 16.642 demandes en 2022 et de 8.139 dossiers pour l'année en cours.

A son tour, le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a fait savoir que son secteur avait opté pour la "numérisation du secteur de la production pharmaceutique pour assurer la traçabilité du médicament et contrôler le stock des produits pharmaceutiques et des fournitures médicales dans le souci de remédier au manque des médicaments".

M. Aoun a indiqué que le "mécanisme de numérisation" faisait partie des outils utilisés dans la surveillance des opérations de production et de distribution, ce qui a impacté grandement "la disponibilité des produits pharmaceutiques notamment en ce qui concerne l'importation et la distribution ainsi que le contrôle des stocks au niveau des entreprises pharmaceutiques".

Le même responsable a mis en avant les missions du portail "REQUETEMEDIC" qui a renforcé la disponibilité et lutté contre les pratiques commerciales illicites dont le monopole, la vente conditionnelle et la spéculation.

Pour sa part, le représentant du ministère de la Santé, Zoheir Khaldi, a affirmé que la feuille de route du secteur était basée, essentiellement, sur la numérisation dans l'objectif de faciliter l'accès des citoyens aux services sanitaires et de tirer profit de la prise en charge et de la prévention tout en assurant les moyens aux personnels.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.