L'entreprise en charge des travaux de réhabilitation de la RN2, est sur le point d'installer sa base vie sur le chantier tout en se conformant aux normes HSE (Hygiène -Sécurité -Environnement)

Elle se charge notamment de la réfection du tronçon de route reliant Manjakandriana et Anjiro, qui constitue la première phase de ce projet de réhabilitation de la Route Nationale reliant Antananarivo et Toamasina. Les travaux de cantonnage et de scarification des chaussées sont maintenant en cours. « Les premiers travaux consistent notamment à assurer l'assainissement des bas-côtés de la route tout en nettoyant les fossés de drainage en vue d'une meilleure visibilité des chaussées.

En revanche, les seconds travaux visent à désagréger superficiellement une couche de la chaussée ou bien à démolir le revêtement d'une chaussée qui en état de dégradation, et ce, à l'aide d'un engin spécialisé », selon les explications d'un technicien au sein du ministère des Travaux Publics. Il est à noter que les engins de l'entreprise titulaire des travaux de réhabilitation de ce tronçon de route sur la RN2, sont déjà installés sur le chantier.

Analyse en laboratoire

Ce projet routier faisant partie des promesses présidentielles, est rappelons-le, financé par la Banque Mondiale par le biais du fonds de contingence pour les réponses d'urgence (CERC). Le traitement des points noirs constitue ainsi les priorités des priorités afin de maintenir la circulabilité de cette route nationale qui est considérée comme étant la principale artère économique de Madagascar. Outre la réfection de ce tronçon de route reliant Manjakandriana et Anjiro, d'une longueur liénaire de 30km, la réhabilitation d'un pont situé au PK 117 sur la RN2, fait également partie intégrante de ce projet.

La prise en compte de la dimension environnementale n'est pas en reste. Par ailleurs, « d'autres procédures doivent également être respectées. Il s'agit notamment de l'analyse en laboratoire de tous les matériaux à utiliser par l'entreprise afin que celle-ci puisse respecter les normes et qualité inscrites dans ses cahiers de charge, et ce, à chaque étape des travaux pour un meilleur contrôle qualité », d'après toujours les explications d'un technicien au sein du ministère des Travaux Publics.

En attendant, les usagers de la route notamment les camionneurs empruntant la RN2, continuent à se plaindre en raison du niveau de dégradation avancé des chaussées sur une autre partie de la route. Ils ne cessent de réclamer le terrassement des tronçons de route qui sont impraticables en attendant les grands travaux pour pouvoir circuler sereinement étant donné que l'insécurité y est toujours en nette recrudescence.