Le taux de pauvreté des Malgaches au début de cette troisième décade du XXIème siècle a dramatiquement augmenté. 90% de la population vit dans une misère extrême.

La convaincre d'avoir une alimentation saine est donc plutôt illusoire car elle se contenterait seulement d'avoir un estomac à moitié plein pour ne pas être tenaillée par la faim. On en revient donc toujours au faible revenu de la majorité de nos concitoyens qui ne leur permet pas de se nourrir de manière convenable pour être en bonne santé.

L'espoir d'un redressement n'est pas vain

Les Malgaches vivent dans le dénuement. Ils supportent leur condition avec une certaine résignation. Leur niveau de vie a chuté de manière drastique à cause de la crise qui a ruiné l'économie malgache. Les familles ont dû composer avec les contraintes financières qui en découlaient. L'inflation galopante étant, elles ont été obligées de réduire leurs achats de manière dramatique.

Certaines d'entre elles ne font qu'un repas par jour. Il est donc malvenu de parler d'une alimentation équilibrée alors que ces dernières ne cherchent qu'à avoir la sensation d'être rassasiées. Le taux de malnutrition n'a, lui aussi, jamais été aussi élevé dans la Grande île. Les ONG se préoccupent du devenir de ces centaines de ces millions de malheureux en leur fournissant de la nourriture. C'est le cas dans le sud de la Grande île touchée par la sécheresse et où sévit le « kéré ». Le problème va cependant bien au-delà de cette aide qui est temporaire.

Il doit être pris dans sa globalité. Les solutions doivent être pérennes. L'Etat est le premier concerné, et les acteurs de la vie politique doivent aussi prendre leurs responsabilités et ne pas rester passifs. Pour le moment, le constat est amer. Madagascar est un pays où les habitants ont vu leurs conditions de vie se détériorer rapidement en l'espace de deux ans. Notre cas est problématique, mais il n'est pas désespéré. L'espoir d'un redressement n'est pas vain.