Afrique: Zlécaf - Les chaînes de valeur au coeur d'un atelier à Dakar

Un ouvrier emballe des produits fabriqués dans une usine d'Accra, au Ghana

La Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), en partenariat avec la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), organise, du 12 au 13 Juin à Dakar, au Sénégal, un atelier d'échange sur les opportunités de chaînes de valeur, dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlécaf).

L'atelier visera, entre autres, à examiner et enrichir le projet de rapport de l'étude sur les principales opportunités de chaînes de valeur en Afrique de l'Ouest ; informer et mobiliser les acteurs impliqués sur le projet de développement; convenir d'une feuille de route sous-régionale sur la mise en oeuvre des recommandations de l'étude en Afrique de l'Ouest, en cohérence avec les initiatives de la Cédéao dans ce domaine.

Les chaînes de valeur représentent le nouveau visage du commerce international. Elles sont en plein essor et représentent aujourd'hui près de la moitié du commerce mondial total. Elles sont associées à divers avantages, notamment la réduction de la pauvreté, la génération de revenus, la transformation structurelle et la croissance inclusive.

Dans un rapport de la Banque mondiale sur le développement dans le monde, publié en 2020, il a été démontré, par exemple, qu'une augmentation de 1 % du commerce par le biais des chaînes de valeur entraîne une augmentation de plus de 1 % du revenu par habitant d'un pays, ce qui représente le double du gain de revenu attribué du commerce ordinaire.

Avec l'avènement de la Zlécaf, il est escompté que le commerce inter-régional augmente de manière significative. En effet, selon les simulations de la CEA, la mise en oeuvre de la Zlécaf devrait générer, à l'horizon 2045, un accroissement des échanges intra-africains de 33,8% (contre seulement moins de 20% en 2020). Cela devrait se traduire par un accroissement des échanges de produits agroalimentaires de 41,1%, industriels de 39,0%, énergétiques et miniers de 16,10% et des services de 39.2%.

Dans l'espace Cédéao, la mise en oeuvre effective de l'accord devrait générer plus de gain qu'au niveau régional, soit plus de 32% des gains du niveau continental, notamment en terme d'échange intra-africain, y compris au niveau des filières à fort potentiel de valeur ajoutée, de produit intérieur brut et de bien-être.

Prendront part à cet atelier, les représentants des organisations régionales et nationales du secteur privé, des ministères en charge du commerce, de l'industrialisation, des petites et moyennes entreprises, petites et moyennes industries, de l'agriculture, des différents comités nationaux et régionaux du commerce (Zlécaf, facilitation du commerce, etc.), des organismes régionaux (Cédéao, Union économique et monétaire Ouest-africaine, secrétariat de la Zlécaf, etc.), et des organisations des Nations unies telles que la CEA, le Pnud, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, les Chambres de commerce et d'industrie, et l'Organisation des Nations unies pour développement.

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