Au cours d'une rencontre avec ses mandants, le 4 juin dernier, le député de la circonscription électorale de Kabo, dans le département de la Sangha, Michel Okoueni, a expliqué aux femmes autochtones et Bantous l'importance de la loi Mouébara.
« Sur recommandation de notre bureau, il fallait vulgariser cette loi auprès de nos mandants, surtout que dans ma circonscription j'ai une couche de famille très difficile, les autochtones. Dans le contenu, nous ne pouvons plus abuser de nos femmes », a expliqué Michel Okouéni.
Situé entre les parcs Nouabalé-Ndoki et Odzala-Kokoua, le district de Kabo a toujours été l'objet du conflit homme-animal qui est de nos jours très accentué, a-t-il expliqué en substance.
« Il y a cette affaire de conflit homme-éléphant. Les travaux champêtres n'existent plus. Mais le gouvernement ou les sociétés qui sont implantées là-bas pour protéger les animaux n'accompagnent pas la population. Celle-ci ne cesse de se rapprocher des gouvernants pour dire, il y a un district (Kabo), mais il n'y a pas d'hôpitaux ou même un centre de formation sanitaire.
Nous devons vraiment le faire et je fais confiance à mon gouvernement. Il va prêter une attention soutenue pour que nous puissions faire vivre la population », a renchéri l'élu de Kabo.
Indiquant que la loi Mouébara portant lutte contre les violences faites aux femmes ne crée pas de discrimination entre celles-ci pas plus qu'elle ne stigmatise les hommes, Michel Okouéni a clos sa descente en remettant quelques motos, hors-bords et machines à coudre à ses mandants.