Le parti Ensemble pour la république estime que les accusations portees contre Salomon Idi Kalonda est un « montage de mauvais gout qui ne reflète aucune réalité ».
Au cours d'une conférence de presse tenue mardi 6 juin à Lubumbashi (Haut-Katanga), le secrétaire général du parti, Dieudonné Bolengetenge, rejette toutes les accusations portées contre Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi.
Il promet qu'au moment venu, les avocats de son parti vont le démontrer.
« En cas d'un procès inique qui serait basé sur ces griefs fabriqués de toutes pièces dans l'intention de nuire, les avocats d'Ensemble pour la République ne manqueront certainement pas de faire prévaloir la vérité et de démonter ces accusations sont dénuées de tout fondement. Le peuple congolais a le droit d'être correctement et suffisamment informé de l'incapacité, la méchanceté, les injustices et la volonté de nuire qui caractérisent ce régime » a argumenté Dieudonné Bolengetenge.
Trois griefs sont retenus contre Salomon Idi Kalonda :
-détention illégale d'arme à feu et de munition de guerre,
-incitation aux militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline,
-atteinte à la sureté de l'Etat.
« Là ou ceux qui exercent le pouvoir préfèrent accroitre la barbarie et envenimer le climat politique d'avant les élections de décembre 2023 allant jusqu'à insinuer qu'un civil armé d'un pistolet imaginaire allait faire un coup d'Etat pour remettre le pouvoir à un Katangais. Où a-t-on déjà vu ce genre de coup d'Etat civil pour compte d'autrui ? », s'est interrogé Dieudonné Bolengetenge.
En attendant, il appelle tous membres du parti au calme.
« Face à cette dérive totalitaire du pouvoir en place et à l'acharnement sur tout ce qui est d'Ensemble pour la République, nous appelons tous nos cadres, membres et sympathisants au calme à la responsabilité et au sens du devoir envers la patrie que nous voulons solidaire et apaisé » a-t-il précisé.
Salomon Idi Kalonda a été arrêté le 30 mai dernier à l'aéroport de Ndjili à Kinshasa alors qu'il tentait de regagner Lubumbashi.