L'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) sensibilisent, depuis mardi 6 juin à Kinshasa, les banquiers et assureurs à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, le financement du terrorisme et la coopération dans la répression des infractions y afférentes.
D'après la CENAREF, la RDC est placée dans un processus de surveillance du Groupe d'action financière (GAFI), avec une quarantaine de recommandations auxquelles elle doit se conformer en matière des finances.
Pour sortir de cette liste « grise », la CENAREF déploie des types d'actions en vulgarisation la loi sur la lutte contre les crimes financiers. Ceci permettra justement, d'après un des assureurs assujettis à la lutte, d'inverser la donne et mettre fin aux difficultés dues parfois aux revirements bancaires du pays à l'étranger par certaines structures.
La directrice de la conformité à l'Ecobank, Julie Mbala, revient sur la procédure de la saisine des fonds illégaux par les banques :
« Tout part de la base. Au niveau de l'ouverture d'un compte. Lorsqu'on ouvre un compte à un client, l'on établit ce qu'on appelle, la connaissance de la clientèle. Qui est mon client ? quelles sont ses activités ? quelles sont ses revenues ? A partir de là, on définit le profil de transactions qui correspond à l'activité et au revenu du client ».
CENAREF travaille avec GAFI qui est un organisme mondial de surveillance du blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Il définit les normes internationales visant à prévenir les activités illégales liées à ces crimes.