Le secrétaire général adjoint de l'ONU en charge du Département de maintien de le paix, Jean-Pierre Lacroix a échangé mercredi 7 juin à Kinshasa avec les représentants de la majorité et de l'opposition sur le processus électoral en RDC. Ces acteurs politiques ont émis des points de vue divergents concernant l'évolution de ce processus.
A cette occasion, le député national Roger Mwamba Magbenza secrétaire général de l'Avenir du Congo (ACO), parti politique membre de l'Union sacrée de la République, a assuré que les élections seront organisées dans de bonnes conditions :
« Nous avons abordé le processus électoral en cours. Nous lui avons rassuré que les élections seront inclusives, transparentes et ça va se passer dans de bonnes conditions ; nonobstant le défi logistique qui est énorme pour l'organisation des élections en République démocratique du Congo ».
Restructuration de la CENI
Pour l'opposition politique, le processus électoral en cours ne rassure pas. Raymond Tshibanda, cadre du Front Commun pour le Congo (FCC), a soutenu qu'on ne peut pas avoir dans un processus une des parties en compétition qui contrôle de la Commission électorale indépendante (CENI) à la Cour constitutionnelle :
« Il faut qu'il ait un minimum de sécurité qui soit rétablie dans l'Est. Il faut que la CENI soit restructurée pour refléter la diversité du champ politique congolais et se conformer à la loi. Il faut que la Cour constitutionnelle mais aussi les cours d'appels qui sont censés connaitre des contentieux électoraux puissent être structurés conformément à la loi pertinente ».
Il a également dénoncé « le degré inacceptable de corruption de ce processus électoral ».