La MONUSCO a séparé mercredi 7 juin enfants âgés de 14 à 17 ans de recrues des FARDC à Beni (Nord-Kivu). La séance de détection de recrues au sein des FARDC a été menée par la section de protection de l'enfant de la MONUSCO au camp militaire de Mambango, situé à une douzaine de kilomètres du centre-ville de Beni.
Les enfants sont huit garçons et une fille, originaires de différentes localités de la région de Beni et Lubero. Il y a quelques semaines, ils se sont inscrits comme candidats pour intégrer l'armée nationale.
Après leur séparation de recrues des FARDC, ils seront réunifiés avec leurs familles, comme l'affirme Bernard Okanda de la section de protection de l'enfant de la MONUSCO-Beni :
« Ces enfants seront retournés dans leurs familles. Mais, dans l'entre temps, nous allons les référer à l'UNICEF, à travers ses représentants ici à Beni pour assurer leur accompagnement ».
Le directeur chargé de l'information, sélection et orientation à la 34ème région militaire des FARDC, colonel Faustin Ndakala, parle du respect d'engagement du gouvernement à ne pas recruter les enfants au sein de l'armée :
« Aujourd'hui, les FARDC ne peuvent pas recruter les mineurs. Cette séance de détection) prouve que le gouvernement congolais en général et en particulier les FARDC continuent à respecter les accords signés avec la MONUSCO et toutes ces ONG de la protection de l'enfant ».
Depuis novembre 2022, au moins 630 enfants ont été séparés de recrues de l'armée par la MONUSCO, en collaboration avec les FARDC.