Congo-Brazzaville: Action de l'Etat en mer - Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck face aux élus locaux de Pointe-Noire

Le secrétaire permanent du Comité interministériel de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, était, le 6 juin, devant le Parlement local de Pointe-Noire, lors d'une séance plénière à l'occasion de sa deuxième session ordinaire dite administrative.

Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a été invité à la deuxième session ordinaire du Conseil municipal de Pointe-Noire pour parler aux conseillers de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales, une notion polymorphe qui n'est pas conçue hors du droit international de la mer ou des eaux continentales avant de se prêter aux questions de ces derniers.

En de multiples points, a-t-il dit, l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales a été conçue sur le modèle très moderne et novateur de l'action de l'Etat en mer en France?

Quand bien même il faut lui reconnaître des nuances. Il s'agit, de toute évidence, d'apporter des réponses les plus adaptées et les plus actualisées à des phénomènes nouveaux.

L'orateur a, par ailleurs, indiqué que l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales au Congo demeure, pour le grand public mais aussi pour les administrations, une construction mal connue.

« Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas toujours la justesse d'une telle démarche et de quoi parle-t-on. On peut même affirmer qu'elle ressemble à un serpent de mer, tellement qu'on a du mal à se l'approprier, voire la domestiquer », a-t-il dit.

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Pour lui, la construction récente d'un tel instrument n'est sans doute pas étrangère au flou persistant autour de l'image donnée dans l'opinion à ce concept de grande importance et de constante actualité.

La communication d'Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, sur le thème « L'anatomie de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales en République du Congo », lui a permis de montrer aux distingués l'importance des questions de sécurité et de sûreté maritimes pour le gouvernement. Profitant de l'occasion, il a énuméré les missions assignées à son organe.

Il s'agit notamment de la recherche et la sauvegarde des personnes et des biens, la protection de l'environnement et la lutte contre les pollutions, la surveillance et la sûreté maritime, fluviale et lacustre, la sécurité, les contrôles, la lutte contre les trafics illicites ainsi que le maintien et le rétablissement de l'ordre public sur ces espaces mais également la lutte contre la pêche illicite et bien d'autres.

Que ce soit en mer ou dans les eaux continentales, a dit Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, le Congo a l'avantage d'avoir des atouts économiques non négligeables qui le mettent dans une position stratégique certaine.

Par ailleurs, il a fait comprendre à l'assemblée locale que cette importance de la mer devrait donc s'imposer à tous, d'autant plus qu'on commence à comprendre son rôle écologique fondamental pour la survie de l'humanité.

« Nous devons donc tout faire pour la protéger, tous ces atouts dont dispose le Congo l'exposent à de menaces et risques dont l'Etat doit anticiper les ripostes par les mécanismes de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales », a-t-il conclu, rappelant que l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales au Congo est en construction.

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