Angola: Le Gouvernement envisage de mettre en place un impôt unique sur les sociétés

Luanda — Le Gouvernement envisage de mettre en oeuvre l'impôt unique sur les sociétés, dans le cadre des nouvelles orientations générales de la réforme fiscale, a annoncé mercredi à Luanda, le président du conseil d'administration de l'Administration générale des impôts (AGT), José Leiria.

S'exprimant lors de la IIIe édition de la Conférence sur la fiscalité : « La réforme fiscale, une décennie plus tard : rétrospective et défi », promue par le magazine Economia & Mercado, il a souligné qu'il est également prévu que les discussions commencent au second semestre de cette année.

Il a fait savoir qu'il souhaitait une réduction de la pression fiscale, en élargissant l'assiette, en réduisant les pénalités grâce à des mécanismes de collecte plus efficaces, en introduisant l'intelligence artificielle dans les processus, les procédures et en ajustant la législation douanière à la lumière des meilleures pratiques internationales, pour l'augmentation dans les recettes fiscales générales.

Le responsable a expliqué que les actions qui sont développées pour élargir l'assiette fiscale des impôts ont pour objet de révision l'extension de l'incidence subjective et objective, l'élimination des exonérations et l'inclusion de réalités jusqu'alors non soumises, ainsi que le nivellement de la charge fiscale, la simplification du système et la prorogation des délais.

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« Nous nous efforçons d'avoir de plus en plus un système fiscal favorable aux investisseurs, doté d'un mécanisme de collecte des impôts plus simple et qui puisse également apporter un allégement, du point de vue de la charge fiscale", a-t-il indiqué.

Il a souligné qu'en matière de taxe industrielle, le pays est passé d'un taux de 35% à 25%, "on voit qu'on continue à faire des analyses dans le sens d'avoir un impôt qui va taxer, de manière agrégée, toutes les revenus des entreprises ».

« La taxe sur la valeur ajoutée (IVA, sigle en portugais), mise en place en 2019, avait un taux unique de 14 %. Aujourd'hui, nous avons un taux de 5% et 7% pour les produits et équipements du secteur agricole et la perspective est de continuer à travailler sur les taxes, dans le but de créer un système plus en harmonie avec notre réalité », a-t-il affirmé.

Il a ajouté que l'IVA est l'impôt qui alimente le plus les caisses de l'État, « ayant apporté des avantages très intéressants, au regard des recettes. Nous avons un IVA qui pèse près de 30 % du total des recettes non pétrolières ».

La IIIe édition de la Conférence sur la fiscalité : « La réforme fiscale, une décennie plus tard : rétrospective et défi », promue par la revue Economía & Mercado, a mis en lumière la réforme fiscale en Angola, initiée en 2012, suite au décret présidentiel 50/11, du 15 mars, où l'objectif principal est d'augmenter les recettes fiscales non pétrolières, en élargissant l'assiette fiscale.

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