Ndalatando (Angola) — Le Gouvernement compte reprendre, d'ici trois ans, l'exploration du fer dans les mines de Kassala-Kitungo, municipalité de Cambambe, a annoncé mercredi, à Ndalatando, le secrétaire d'Etat aux Ressources minérales, au Pétrole et au Gaz, Jâneo Correia Victor.

La reprise des travaux d'exploration interviendra après des études de prospection, qui ont débuté début 2023, dans le but de déterminer le potentiel minier pour les concessions aux entreprises.

Jâneo Correia Victor a fourni cette information à la presse lors d'un atelier avec des opérateurs miniers.

La prospection sera effectuée par la société anglaise Capital Mining, qui dispose déjà de l'équipement dans l'espace, situé dans la localité de Caxissa, commune de Dangeya-Menha, à 40 kilomètres de Ndalatando, chef-lieu de province.

Selon le technicien de la société de prospection, Pedro Sebastião, les activités prévues pour réactiver la mine comprennent des tests métallurgiques, des études économiques, des études d'impact environnemental, des informations géologiques et la formation du personnel.

Il a noté que les mines ont, jusqu'à présent, environ 70 trous d'extraction, avec une profondeur de 16 à 200 mètres de long.

Le secrétaire d'État a précisé que la réactivation de Kassala-Kitungo vise à renforcer l'approvisionnement en fer sur le marché national, favoriser une augmentation des recettes publiques et accroître les opportunités d'emploi, notamment pour les jeunes.

Les mines de Kassala-Kitungo, d'une superficie de sept mille mètres carrés, étaient déjà explorées à l'époque coloniale.

Le ministère des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, selon le secrétaire d'État, s'est engagé à renforcer les politiques d'exploration des ressources minérales et prendra des mesures contre les entreprises qui ne respectent pas les règles de l'activité.

Au cours de la session de formation, une étude géologique actualisée de la province de Cuanza Norte a été présentée, qui a déterminé l'existence, à grande échelle, de réserves de fer, de cuivre et de manganèse, principalement dans les municipalités d'Ambaca et de Cambambe.

Les participants ont défendu l'adoption d'un nouveau modèle d'inspection et d'octroi des permis d'exploration minière, car la plupart des 13 agents qui opèrent dans la province agissent avec des titres expirés.

Il a été constaté que la plupart des entreprises n'ont pas d'études d'impact environnemental, de plans d'exploration, d'équipements de protection et de permis affichés à l'entrée des mines.

L'atelier, précédé de visites aux diverses mines pour l'exploration des métaux ferreux et la construction, a compté sur la participation des entités du Gouvernorat provincial, des administrateurs municipaux, des représentants des sociétés minières, des autorités traditionnelles, des représentants de la société civile et des invités.