Tant attendu, le procès des responsables du FNDC, Front National pour Défense de la Constitution s'est ouvert ce jeudi, 08 juin 2023 au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé à la Cour d'Appel de Conakry.
Poursuivi pour des faits de participation à un attroupement interdit, entrave à la liberté de circuler, coups et blessures mais aussi de destructions d'édifices privés, l'activiste Ibrahima Diallo, l'un des membres clés de cette entité sociale qui ont farouchement combattu l'ex-président Alpha Condé.
Premier à comparaître à la barre, Ibrahima Diallo a commencé par le rejet des faits retenus contre lui, qualifiant par la suite de politique, ce procès en cours ouvert aujourd'hui, avant de dénoncer que son arrestation, détention et libération ainsi que celle de ses pairs a fait l'objet de violation des règles de droit.
« Je me bats pour le retour à l'ordre constitutionnel face à la Junte qui a décidé de confisquer le pouvoir. Ce procès est un procès politique. Je ne reconnais pas les faits. Notre arrestation a été illégale et arbitraire, notre détention a été illégale et arbitraire, et notre libération a été aussi illégale », a fustigé Ibrahima Diallo.
Comme l'ont annoncé hier les forces vives de Guinée, le procès de ces responsables du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) s'est exactement ouvert ce jeudi à Conakry, au niveau du palais de la justice. Ce sont Oumar Sylla allias Foniké Mengué, Coordinateur, Ibrahima Diallo, responsable des opérations du même front et Saikou Yaya Barry, Secrétaire exécutif du parti UFR de Sidya Touré, absent au pays depuis des mois pour des raisons de santé, qui doivent s'expliquer devant cette cour, habilitée à les situer sur leur responsabilité.