Matam — Le coordonnateur du pôle développement au sein de l'ONG 3D, Ibrahima Diop, a rappelé, mercredi, l'importance des huit fonds issus de l'exploitation des ressources minières, pétrolières et gazières, lesquels, dit-il, peuvent participer au développement local.
"Globalement, nous avons huit fonds dont quatre sur le secteur minier et autant sur les hydrocarbures. Ils permettent de financer le développement local, mais aussi d'appuyer les collectivités et les citoyens à travers des mécanismes leur permettant de s'insérer dans le tissu productif", a-t-il dit.
M. Diop intervenait au cours d'un atelier de partage sur la gouvernance minière avec le nouveau programme USAID Traces, en présence du gouverneur de la région de Matam et des préfets des départements de Kanel et Matam.
Il a souligné ces fonds vont également permettre aux citoyens d'avoir des revenus pour soutenir le financement au niveau local. "Nous avons le fonds de péréquation, le fonds d'appui au développement local, celui du secteur minier et le fonds de réhabilitation. Sur le secteur des hydrocarbures, il y a le budget général, le fonds de stabilisation, le fonds intergénérationnel et le fonds d'appui au contenu local", a rappelé le coordonnateur.
Selon lui, cette rencontre est une occasion pour les initiateurs de faire une revue de ces différents fonds dans le but "de voir jusqu'à quel niveau ils peuvent impacter durablement les communautés".
Ibrahima Diop estime que les acteurs de la société civile de la région de Matam doivent être sensibilisés sur le contenu local "afin que cette question ne soit pas une action endémique".
"Nous voulons qu'ils soient sensibilisés pour qu'ils puissent prétendre, à travers une organisation et une qualification, bénéficier de toutes les opportunités liées à l'exploitation du pétrole et du gaz", a laissé entendre Ibrahima Diop.