Radié des listes électorales, l'ex-président ivoirien a déposé un recours. Il veut accomplir son devoir citoyen aux élections locales du 2 septembre.
" On m'a emmené à la CPI avec des tonnes d'accusations : crimes contre l'humanité, crimes de guerre, viols. Tout ça mais j'étais là. Donc je me suis défendu et j'ai gagné, j'ai été acquitté. Ici clandestinement on se cache et on me met sur le dos une accusation. C'est trop politicien ce n'est pas digne d'être appelé un procès.", a expliqué l'ex-président ivoirien.
Il a avancé plusieurs arguments pour demander sa réinscription sur les listes et notamment le fait qu'il n'a selon lui jamais été convoqué pour son procès, ni notifié du jugement prononcé en son absence.
Laurent Gbagbo a également appelé l'actuel chef président Alassane Ouattara et l'ex-chef de l'Etat Henri Konan Bédié, à oeuvrer pour laisser un pays stable aux générations à venir.
L'ex-président toujours sous le coup d'une condamnation à 20 ans de prison en Côte d'Ivoire pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest en 2011. Laurent Gbagbo.