Devant les méthodes bancales des aigris qui consistent à tirer les choses en longueur, traîner les pas, bloquer la machine, diaboliser, tout contester pour obtenir un glissement ou des élections chaotiques, les congolais ne sont plus dupes. Dorénavant, ils connaissent tout ! Attendez : "les acteurs, les jeux ainsi que les enjeux". Après les trois cycles électoraux, il est aujourd'hui difficile de tromper les électeurs, devenus assez matures pour se choisir de bons dirigeants et représentants.
Oui, aujourd'hui, le peuple ne réclame qu'une chose : «La tenue des élections le 20 décembre 2023 ». Mais, quelles élections ? Des élections compétitives, pacifiques, crédibles, inclusives et transparentes en décembre 2023. D'ores et déjà, des élections chaotiques dont l'objectif serait de favoriser un camp au détriment de l'autre, ne sont pas envisageables. L'opposition compte jouer son rôle pleinement pour veiller au respect des règles démocratiques. Le pouvoir en place devra apporter sa contribution pour y arriver, dans une forme de cohésion nationale. Oui, chacun doit, ipso facto, jouer sa partition dans cette quête.
Débuté avec un arriéré de plus de deux ans, le Bureau Kadima se déploie sans ménager aucun effort pour la bonne organisation du processus électoral. Cette CENI, contestée partiellement par la classe politique et sociale, s'est démarquée par la qualité du travail abattu mais aussi et surtout par la rapidité avec laquelle elle est arrivée à faire les choses.
Un vrai coup de maître de la part de Kadima. Malgré les imprévus et les coups bas de l'opposition et de certains acteurs de la société civile, le Bureau Kadima s'assure que le calendrier électoral publié soit suivi à la lettre. C'est la meilleure façon de rassurer les parties prenantes quant à la tenue des élections dans le strict respect de la constitution. Jusque-là, après le rapport d'audit du Fichier électoral, la population reste, à plus de 90%, confiante quant à la tenue des élections.
Pour sa part, l'opposition congolaise, incarnée par les quatre leaders, Matata, Fayulu, Sesanga et Katumbi, multiplie les actions de terrain dans l'optique d'attirer l'attention de la communauté internationale sur la situation du Congo. Les perquisitions qui ont été conduites hier dans les résidences de Katumbi et Kalonda Della sur des faits qui touchent à la sécurité nationale, énervent.
Sur ce, l'ACAJ de Georges Kapiamba a dénoncé cette procédure des perquisitions. Oui, le parti Ensemble pour la République n'a pas tardé de faire un communiqué politique en pointant du doigt le régime de Félix Tshisekedi. Qu'à cela ne tienne, à la veille des élections, les nerfs sont toujours surchauffés et la ville est plus que jamais à l'ébullition.
D'où, à cette allure, il est important de se focaliser à l'essentiel qui est la tenue des joutes électorales. Une cohésion nationale, question d'instaurer un climat de paix et de confiance entre toutes les parties prenantes, sera une bonne chose pour le Congo démocratique. Vivement une cohésion nationale avant les échéances électorales !