À moins de six mois du premier tour du scrutin, selon le calendrier proposé par la Commission électorale nationale indépendante, les aspirants candidats sont à la recherche de leur cheval de bataille. Un mot ou une phrase ou encore un concept permettant d'attirer le plus d'électeurs possible.
Depuis quelques mois, avec une précampagne très serrée entre ceux qui se trouvent en tête du peloton, tout le monde veut s'attribuer les mérites de l'initiation de la « décentralisation ». Ce mercredi, Hajo Andrianainarivelo, numéro Un du parti Malagasy Miara-Miainga, a voulu tirer les choses au clair. Pour lui, « la décentralisation coule dans le sang de son parti ». « Cela est écrit noir sur blanc dans l'idéologie du parti et partagé à travers la doctrine démocrate centriste », a-t-il expliqué.
« Ce sont les députés MMM qui ont élaboré la loi en vigueur en 2014. Nous avons apporté beaucoup de changements à travers cette décentralisation. Nous la vivons et y avons apporté des améliorations », a-t-il continué.
En tout cas, au moins trois potentiels candidats ont mis en avant la décentralisation dans leur précampagne. Pour Hajo Andrianainarivelo, seule l'application d'une véritable décentralisation permettra au pays de se développer et cela à travers la responsabilisation des responsables locaux. « Ce n'est pas étonnant si nous vivons dans la difficulté car ce sont seulement Mahazoarivo et Iavoloha qui prennent les décisions », a-t-il indiqué.