La réforme du baccalauréat technique amorcée en 2011 avec l'introduction des Sciences et technologies industrielles pour le développement durable (STIDD) et les Sciences et technologies de l'économie et gestion (STEG) était ce vendredi au menu d'un forum d'information, a constaté l'APS.
Ce forum s'est tenu à Dakar à l'initiative du ministère de la Formation professionnelle, de l'Apprentissage et de l'Insertion, avec l'objectif de "communiquer sur la réforme et l'organisation de nouveaux baccalauréats techniques. "L'objectif de ce forum est de communiquer davantage sur la réforme et l'organisation de ces nouveaux baccalauréats techniques (STIDD et STEG) mais aussi d'informer sur l'importance de la réforme dans le dispositif de la formation professionnelle au Sénégal", a expliqué le directeur de cabinet dudit ministère, Cissé Kane Ndao, à l'ouverture du forum. Il a rappelé que depuis 2011, "'le gouvernement du Sénégal s'est engagé dans une réforme en profondeur des séries techniques (T1 et T2) et de la série gestion (G) afin d'y apporter des compétences complémentaires davantage axées sur les besoins du secteur productif".
"Les nouveaux bacheliers de ces séries sont ainsi aptes soit "pour poursuivre leurs études supérieures à l'université ou dans tout autre institut d'enseignement supérieur, soit pour s'insérer dans le monde du travail", a-t-il précisé. Il a rappelé que de "nouvelles modifications ont porté d'abord sur le bac G, réformé en Sciences et technologies de l'économie et gestion (STEG) avec les premières promotions de baccalauréat de la réforme qui ont obtenu leur diplôme en 2019". La réforme a en effet été mise en oeuvre en 2017, à partir de la classe de seconde, a-t-il déclaré. Elle s'est poursuivie avec la série T, devenue "Sciences et technologies industrielles pour le développement durable (STIDD) à la faveur de la signature d'un décret datant du 11 janvier 2022 avec deux options, "mécanique" ou "génie électrique" à la place des options "fabrication mécanique" et "électronique".
Dans sa communication, Elhadji Faye, enseignant à la faculté des Sciences économiques et de Gestion est revenu sur les innovations majeures, notamment l'introduction de disciplines, comme le droit, la philosophie, le management, lesquelles sont "nécessaires à conférer les compétences recherchées dans le milieu de la formation professionnelle au Sénégal. Des matières comme la comptabilité, qui étaient déjà au programme, ont vu leurs contenus remodelés par rapport aux exigences actuelles du marché, a-t -il expliqué.