En attendant la production un beau jour par la science du sang artificielle, seul le don volontaire du sang est et reste jusqu'à ce jour la seul alternative pour sauver certaines vies en détresse.
Un geste simple et volontaire qui ne dure pas, mais qui a toute son importance. Et si les conditions phares d'y être candidats disent d'être âgé de de plus de 18 ans et d'avoir au moins 50 kg tout en étant bien portant, l'on parle de comportements à risque et certains estiment qu'un rapport sexuel en fait partie.
Selon les partisans de cette thèse, avoir un rapport sexuel la veille et le lendemain pour un don de sang serait un gros risque pour l'intéressé surtout l'homme. Pour eux, cumuler donc successivement la perte d'énergie ou encore de sang au terme des ébats sexuels au prélèvement qui va être fait ne ferait pas du bien au candidat qui pourra en être gravement impacté. Ils avancent certaines données scientifiques même selon lesquelles la dépense énergétique lors de l'activité sexuelle est en moyenne de 85 kcal ou de 3,6 kcal/min.
Face à toutes ces explications, le centre national de transfusion sanguine (CNTS) apporte des précisions. A priori, oui selon lui et dans les conditions où ce rapport sexuel même est un risque ou s'il n'est pas protégé.
"C'est vrai que c'est pour cela que nous avons mis en place un interrogatoire pré-don.
Oui, avoir un comportement à risque la veille et le lendemain aller faire don de sang, c'est très dangereux. Dans la sensibilisation, on invite les donneurs à signaler ces situations-là. Comme quoi, s'ils pensent être eux-mêmes un risque pour le receveur, qu'ils y renoncent, parce que leur don risque d'être inutile plus tard après les tests si jamais votre comportement à risque non signalé a occasionné une certaine infestation de votre sang. Les tests vont le révéler", a déclaré le directeur général du CNTS, Pr Lochina FETEKE.
Mais, le problème si c'est le rapport sexuel a été protégé ou fait entre deux partenaires traditionnels pas d'inquiétude à se faire, étant donné que le don de sang même ne présente aucun risque de santé pour l'intéressé.
"Vous vous demandez si le risque qu'il a pris ou le travail qu'il a fait ne peut pas agir sur sa force et que le don de sang l'affaiblit davantage. Non, pas du tout. Le volume qu'on prélève ne peut pas affaiblir. Si c'était un homme en couple avec sa régulière, le lendemain il peut aller faire son don de sang sans problème. Il ne sera nullement affaibli par le don de sang. Entre nous et les donneurs de sang, c'est la vérité", a indiqué le directeur général du CNTS.
"Nous exhortons les donneurs à répondre de façon honnête aux questions que nous posons et vous savez bien certaines questions touchent vraiment à l'intimité mais c'est cela va de l'intérêt tant du donneur que du receveur", a-t-il ajouté.