Madagascar: Amboanjobe - Une bande tente d'attaquer un colonel à la retraite

Un colonel à la retraite, ancien commandant du Régiment d'appui et de soutien, a été blessé par les bris d'une vitre dans sa maison. Il s'est passé une tentative d'intrusion.

Alerte en pleine nuit, aux alentours de 22 heures, à Ambohimamory-Amboanjobe, de la commune rurale de Bongatsara. Quatre supposés malfaiteurs, opérant à visage découvert, ont été sur le point d'investir le domicile d'un officier supérieur de l'armée malagasy à la retraite. Avec les informations qui lui sont parvenues, le commandant de la circonscription inter-régionale de la gendarmerie nationale d'Antananarivo en personne a avisé la brigade d'Andoharanofotsy, responsable du secteur.

N'ayant aucune seconde à perdre, les gendarmes ont rejoint les lieux indiqués, non loin du dépôt du BNGRC. À leur arrivée, les assaillants se sont déjà dispersés dans le noir. Ils ont pu constater que le chef de famille, colonel retraité, ancien commandant du Régiment d'appui et de soutien (RAS), a été blessé au niveau de la tête. Le militaire sexagénaire a été évacué avec un pickup de l'État-major mixte opérationnel vers le centre hospitalier de référence du district (CHRD) Bongatsara. Après les soins, l'équipe médicale l'a laissé rentrer.

Litige foncier

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Selon des bribes d'information disponibles reçues auprès de la gendarmerie, deux sur les quatre présumés bandits ont été identifiés. Ils ont tous escaladé la galerie. Ils ont essayé de se glisser dans la maison quand la femme du colonel les a éblouis avec sa torche. La lumière les a fait fuir. « Ils n'ont porté aucune arme à feu. L'un a lancé une pierre sur une vitre dans la maison.

Le colonel a reçu les bris. C'est pour cela qu'il a été blessé à la tête. Cette tentative d'attaque serait née d'un litige foncier », raconte un gendarme. Ses deux collègues ont été chargés de sécuriser le domicile du couple pendant que le fokonolona et les autres engageaient une poursuite. L'équipe judiciaire a rapidement ciblé et interpellé quatre suspects dans le cadre de l'enquête. Ces personnes sont âgées de 17 à 41 ans. Elles se trouvent maintenant en garde à vue. L'investigation confiée à la brigade d'Andoharanofotsy ne fait que commencer.

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