La libération de l'emprise des voies publiques est imposée par l'Etat.
L'emprise de voirie comprend, en plus de la chaussée, des dépendances : trottoirs, accotements, voie cyclable, fossés, caniveaux, égouts, talus, remblais, déblais, levées, parapets, murs de soutènement, parkings, chemins piétonniers, ... ainsi que les réseaux donnant lieu à emprise sur la voie.
Trottoirs et chaussées sont occupés par des commerces ambulants, des ateliers variés et divers de manière illégale.
Jean-Pierre Fabre, le maire de Golfe 4, une commune de Lomé, juge cette disposition nécessaire.
Toutefois, il reproche aux autorités le principe du deux poids, deux mesures.
'La loi, c'est la loi, nul n'en est au-dessus', a-t-il martelé dimanche dénonçant des passe-droits
Il cite l'exemple de kiosques commerciaux installés sur sa commune par la Chambre de commerce qui auraient bénéficié de la bienveillance des autorités pour rester en place.
L'occupation illégale du domaine public ne concerne pas que Golfe 4, loin s'en faut. La capitale et toutes les grandes villes sont concernées.