Sénégal: 3eme candidature du président Sall et report de la présidentielle 2024 - La position radicale d'Alioune Sarr, candidat du mouvement Cap 2024

L'ancien ministre du Tourisme et des transports aériens se démarque du débat sur la 3ème candidature du président Sall et le report de l'élection présidentielle de 2024.

Invité de l'émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 11 juin, Alioune Sarr, par ailleurs candidat du mouvement Cap 2024 pour l'élection présidentielle du 25 février 2024, a indiqué que ces débats ne se justifient pas, avant d'appeler au respect de l'esprit de la Constitution et de la parole donnée.

Candidat déclaré du mouvement Cap 2024 à la prochaine élection présidentielle du 25 février prochain, Alioune Sarr se démarque du débat sur la 3ème candidature du président Sall et le report de l'élection présidentielle de 2024. Invité de l'émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 11 décembre, le maire de la commune de Notto Diobasse (département de Thiès) et responsable politique de l'Alliance des forces de progrès (Afp) a fait remarquer qu'il « s'éloigne de toute idée de report d'une élection présidentielle ».

« Le suffrage universel qui confère le pouvoir aux élus, qu'ils soient locaux ou nationaux, ce pouvoir doit être exercé dans un délai qui est aussi inviolable », a-t-il ajouté avant d'insister. « Il faut écarter cela, il faut refuser cette idée, il faut la rejeter. Les élections doivent être organisées à date échue, c'est ça qui permettra justement de renouveler le personnel politique et que d'autres Sénégalais que les Sénégalais choisiront gouverneront, quels qu'ils soient ».

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Par ailleurs, interpellé par notre confrère Baye Oumar Guèye sur le débat autour de la 3ème candidature de l'actuel chef de l'Etat alimenté par certains de ses partisans qui profitent de son silence, le candidat de Cap 2024 se dit étonné par la passion qui entoure le débat sur cette question qui, selon lui, « a été déjà réglé pendant les Assises en 2008, les travaux de la Commission nationale de la réforme des institutions (Cnri) et la révision constitutionnelle de 2016.

« Le 3e mandat est une question qu'on ne devait pas évoquer avec autant de passion. En réalité, cette question a été déjà réglée. Le Sénégal, aujourd'hui, veut une respiration démocratique et cette question a été traitée pendant les Assises en 2008, ça a été traité également dans le cadre des travaux de la Commission nationale de la réforme des institutions (Cnri) : deux mandats pour un président de la République, c'est largement suffisant », a-t-il soutenu avant d'ajouter. « L'esprit de la Constitution du Sénégal en 2016 c'était également exactement la même chose. Pour moi, cette question ne se justifie pas parce qu'on doit respecter l'esprit de la Constitution et la parole donnée ».

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