Les consommateurs de la Jirama sont toujours en colère. Le délestage est encore là malgré les promesses faites par les responsables de la société d'État. Ils avaient tenu des propos rassurants après l'arrivée des cargaisons de fuel lourd au port de Toamasina.
La fin du calvaire promis, ce jeudi, n'a pas eu lieu et la grogne n'a pas cessé depuis ce jour-là. Il s'agit d'un espoir déçu, il faut quand même reconnaître que les coupures d'électricité sont moins longues qu'auparavant, mais cela ne met pas du baume au coeur des consommateurs.
Des consommateurs qui rongent leur frein
L'arrivée du fuel lourd avait été annoncée presque triomphalement. On prédisait la fin du calvaire pour le milieu de la semaine. Il s'agissait d'un bel espoir pour les consommateurs de la Jirama qui ne décolèrent pas depuis le début de ces longues coupures d'électricité. Ils suivent depuis le début de la semaine les nouvelles distillées par les responsables de la société d'État. Malgré ce qu'ils endurent, ils étaient quand même rassurés. Cependant, ils ont eu droit à des coupures multiples, certes moins longues que précédemment, mais quand même difficiles à supporter.
Le fuel est bien arrivé à Tana, mais il faut un certain temps pour que la situation se normalise. Certains consommateurs commencent à perdre patience car ils en ont assez des promesses non tenues. Les responsables de la Jirama sont obligés de faire le dos rond car ils comprennent tout à fait les récriminations venant de tous les horizons. Ils auraient bien voulu mettre fin au calvaire des usagers, mais ils ne peuvent pas aller plus vite à cause des contraintes techniques. Les clients de la société d'État, qu'ils soient simples particuliers ou chefs d'entreprise, n'oublieront pas de sitôt toutes les avanies qu'ils ont subies depuis le début de l'année. Pour le moment, ils sont obligés de ronger leur frein.