La société civile de Tshikapa dénonce la recrudescence de l'insécurité depuis un mois dans la ville de Tshikapa (Kasaï).
Des bandits armés tuent certains civils pendant les cambriolages.
« L'insécurité est grandissante dans la ville ce Tshikapa. Il y a un mois, nous avons enregistrés près de dix cas [d'insécurité]. Si pas des cambriolages, ce sont de paisibles citoyens qui sont lâchement abattus ou blessés par balles », révèle le coordonnateur du Consortium des organisations de la société civile locale, Gilbert Ngoy.
Le dernier cas de cambriolage a été enregistré la nuit de samedi 10 au dimanche 11 juin.
Des bandits, armés de fusils, ont cassé une maison, tirant sur le propriétaire avant d'emporter une grosse somme d'argent. Le blessé est pris en charge dans un l'hôpital de la place.
« Nous allons citer le cambriolage de la résidence de la coordonnatrice provinciale de la Commission nationale des droits de l'homme qui a vu tous les biens de sa maison emportés.
Au-delà de ça, il y a le médecin Albert Muela qui a été visité par ces mêmes hommes. Dernièrement, le magistrat Nkolomoni a été lâchement abattu, alors qu'il revenait d'un voyage missionnaire.
Et aux environs de 3 heures, ces mêmes hommes armés se sont transportés dans la maison de José Mukaya, ont réussi à emporter une importante somme d'argent et l'ont blessé par balle. Au moment où je vous parle, il a trois blessures à la jambe droite et son cas nécessite une évacuation », a détaillé Gilbert Ngoy.
Il appelle les autorités à « sécuriser les personnes et leurs biens ».