Sénégal: PND - La société civile cherche à faire l'état de la contribution de la société civile

Tambacounda — La commission nationale des acteurs de la société civile s'est penchée, dimanche, à Tambacounda, sur la contribution de la société civile au Plan national de développement (PND) 2024-28 et ses plans d'actions prioritaires.

Dans ce cadre, la capitale orientale a abrité un atelier, en collaboration avec la Direction générale de la planification et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

"L'objectif visé à travers cette rencontre zonale, qui regroupe les régions de Tambacounda et de Kédougou, c'est de faire d'abord le bilan citoyen de la mise en oeuvre des plans d'actions prioritaires (PAP) précédents (PAP1, PAP2 et PAP2A)", a expliqué le président de la commission nationale des acteurs de la société civile pour le suivi de la politique économique et sociale du Sénégal, Ibrahima Fall.

Il a aussi indiqué que cet atelier cherche à "faire l'état de la contribution de la société civile à la réalisation de ces PAP (...)", en vue de "proposer des recommandations au gouvernement du Sénégal sur des questions spécifiques à la zone, qui seront prises en compte dans le cadre de la prochaine stratégie de développement économique 2024-2028".

Concernant le bilan des réalisations de l'Etat au plan social, Ibrahima Fall a signalé que "la commission nationale est en train de faire le travail d'évaluation, qui est toujours en cours".

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Le travail mené a, selon lui, permis de constater qu'il y a "un certain nombre de points à améliorer (...) en rapport avec la territorialisation des politiques publiques, la faiblesse des moyens alloués aux collectivités territoriales". "Ce sont des questions qui apparaissent dans le bilan que nous sommes en train de faire", a-t-il expliqué.

Concernant les sujets relevant de la bonne gouvernance, de la paix et de la sécurité, il a souligné que "ce sont de gros défis qui attendent le gouvernement du Sénégal, sans oublier la problématique de l'emploi des jeunes et l'autonomisation des femmes".

Selon lui, "malgré tous les efforts consentis pour régler ces questions, elles constituent toujours des goulots d'étranglement pour les États d'Afrique et du monde".

Parlant des attentes par rapport à ce présent atelier, il dit attendre "des contributions des différentes organisations présentes à Tambacounda, à Kédougou et ayant pris part à la rencontre, pour avoir un rapport de qualité qui sera transmis au gouvernement du Sénégal".

"N'oublions pas que ce rapport sera pris en compte par le gouvernement dans le cadre de la formulation du PAP3, afin que certaines questions spécifiques à la zone puissent être mieux prises en compte dans la nouvelle stratégie de développement économique du Sénégal", a-t-il déclaré.

Selon lui, après avoir recueilli toutes les préoccupations, une synthèse sera faite au niveau national. Il est aussi prévu l'organisation d'une rencontre de partage et de vulgarisation des recommandations avec l'ensemble des catégories d'acteurs, le gouvernement, les élus locaux et les partenaires au développement.

Ibrahima Fall appelle "les acteurs politiques, les populations à oeuvrer ensemble pour consolider la paix", estimant que "sans la paix, le développement n'est pas possible".

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