*Il l'a dit et répété hier, à l'Hôtel Memling, lors de l'ouverture de l'atelier de validation des données de l'étude sur les flux financiers et de consultation sur les enjeux et priorités du Plan d'investissement REDD+ en RD. Congo. Tout en démontrant l'importance de ces travaux qui exigent, à la fois, la volonté et la concentration sur l'essentiel, Bavon N'sa Mputu Elima, Coordonnateur National du FONAREDD, est revenu, cependant, sur les péripéties ayant conduit à la mise en oeuvre d'une nouvelle Loi en la matière.
Il en a appelé à la collaboration de tous, pour la matérialisation de cet investissement dont il salue, du reste, l'engagement de l'Etat ainsi que des différents partenaires. Dans son discours, ci-dessous, il indique la nature des enjeux et ouvre bien des perspectives pour la RD. Congo dans le cadre de la réalisation de ce Plan d'investissement REDD+.
DISCOURS D'OUVERTURE A L'ATELIER NATIONAL DE VALIDATION DES DONNEES DE L'ETUDE SUR LES FLUX FINANCIERS ET DE CONSULTATION SUR LES ENJEUX ET PRIORITES DU PLAN D'INVESTISSEMENT REDD+ EN RDC
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux des Ministères ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers ; Distingué(e)s invit (e)s dans vos titres et qualités respectifs,
Chers Partenaires et Collègues Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de commencer mon allocution en souhaitant à tous la bienvenue à cet atelier national de validation des données de l'étude sur les flux financiers et de consultation sur les enjeux et priorités du Plan d'Investissement REDD+. Au nom du FONAREDD, je tiens à exprimer mes salutations cordiales à tous les participants.
Tout d'abord, je voudrais vous présenter le contexte et le cadre de cette étude. Comme vous le savez tous, le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) s'est engagé dans le mécanisme REDD+ en 2009, ce qui a conduit à l'adoption de la Stratégie Nationale REDD+ en 2012.
Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs de l'agriculture, de la foresterie et des autres utilisations des terres, la RDC a élaboré le Plan d'Investissement REDD+ en 2013, qui a été révisé en 2016 avec un budget total de 1040 millions de dollars. La République Démocratique du Congo ainsi que l'Initiative pour les forêts de l'Afrique Centrale ont signé, une première Lettre d'Intention « LOI » 2016 - 2020 pour un montant de 190 millions de Dollars afin d'apporter un financement à la mise en oeuvre de ce plan d'investissement.
En 2021, une seconde Loi a été signée avec un financement à hauteur de 500 M USD pour 5 ans. Malgré ces financements, des gaps importants sont encore constatés. Nous notons cet écart financier et multiplions les efforts, mais l'engagement de tous est nécessaire. Afin de réaliser les objectifs du Plan d'Investissement, un effort collaboratif pour assurer un alignement vert des programmes et projets est nécessaire.
Ceci sera aussi l'objet de discussions fructueuses au cours de la journée. En RDC, l'Etat et de nombreux partenaires investissent dans les secteurs liés à l'utilisation des terres. Certains investissements sont alignés sur les objectifs de la REDD+, tandis que d'autres peuvent l'être, mais sous certaines conditions.
En d'autres termes, ils contribuent ou peuvent contribuer à la mise en oeuvre du Plan d'Investissement. La présente étude a été lancée dans le but d'analyser les flux financiers liés à la REDD+ en RDC depuis 2009, afin d'améliorer la compréhension des flux financiers dans les secteurs concernés et de rediriger les investissements non alignés vers des objectifs durables.
L'atelier d'aujourd'hui consiste à présenter les premiers résultats de l'analyse des flux financiers, plus précisément le niveau d'alignement des investissements liés à l'utilisation des terres aux objectifs de la REDD+ et identifier avec les parties prenantes les enjeux et les nouvelles priorités du Plan d'investissement REDD+ de la RDC.
Durant les travaux de cette journée, nous discuterons de la pertinence de la méthodologie de classification des activités alignées et non alignées, de la qualité des données mais surtout des gaps et des bonnes pratiques afin de relever les défis et de proposer les meilleures approches pour atteindre les objectifs de la REDD+ tels qu'ils sont définis dans la stratégie nationale et le Plan d'Investissement REDD+.
Pour terminer, je voudrais saluer l'engagement de l'Etat et de nos partenaires techniques et financiers engagés à nos côtés pour adresser les enjeux de la REDD+. Mes remerciements s'adressent également, aux acteurs du secteur privé et de la société civile, et enfin aux professionnels de notre secteur pour leur travail et leur engagement quotidien. Je sais compter sur l'engagement de tous, pour formuler des propositions pertinentes afin de définir les nouvelles priorités de notre Plan d'Investissement REDD+.
Je vous invite donc à examiner les différents documents qui nous ont été soumis et à apporter vos contributions pendant les discussions et les travaux de groupe.
Je vous remercie de votre attention et je suis convaincu que, grâce à notre collaboration, nous pourrons faire avancer les objectifs de la REDD+ de manière significative.
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux des Ministères
Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers Distingué(e)s invit(e)s dans vos titres et qualités respectifs,
Chers Partenaires et Collègues
Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie de votre attention et vous souhaite de passer un bon atelier.