À moins d'un mois de son congrès national, le Tiako i Madagasikara de l'ancien président Marc Ravalomanana continue sa course contre la montre afin de boucler ses mois de congrès régionaux, jumelés, bien évidemment, avec la redynamisation de sa base.
Depuis ce jeudi, l'ancien chef de l'Etat, épaulé de près par le bureau politique de son parti, a sillonné les régions Fitovinany et Atsimo-Atsinanana. Avant de rejoindre Farafangana, l'équipe dirigée par l'ancien président était à Manakara. « Le développement que nous voulons mettre en place est un développement prenant compte des réalités régionales », a rappelé Marc Ravalomanana durant le congrès de son parti dans la capitale de la Fitovinany. Une façon pour Dada de dire qu'aucune région ne sera oubliée dans son ambition de reconquérir le pouvoir.
Présence
À Farafangana, ce samedi, il s'est surtout adressé aux jeunes. « Le développement du pays passera par la responsabilisation des jeunes », a-t-il rappelé. Le numéro Un du TIM a, en effet, rendu visite aux jeunes de l'Université de Farafangana. Néanmoins, d'autres facteurs devraient être pris en compte afin que les jeunes puissent être des véritables fers de lance dans le redressement économique du pays. « Sans éducation ni système éducatif de qualité, les jeunes ne pourraient jamais apporter de développement », a-t-il continué. Force est de constater que l'ancien président adapte son discours aux réalités de chaque région. Ce qui lui permettra de raffermir sa présence au niveau régional.
Adhésion
La reconquête du pouvoir nécessite, d'ailleurs, une assise territoriale solide. La physionomie de la précampagne montre déjà que des partis comme le TIM prennent l'écart du peloton, avec une véritable adhésion populaire, comme ce qui était le cas à Vangaindrano, hier. « La salle n'arrive plus à contenir la foule venue nombreuse pour le congrès du parti mais surtout pour écouter l'ancien président », a lancé avec enthousiasme un militant TIM qui espère capitaliser au maximum cette situation lors de la présidentielle de novembre. Le congrès national du 1er juillet sera un défi grandeur nature pour l'ancien parti fort. Une occasion de montrer que l'ancien président est un concurrent sérieux pour ceux qui seront en lice pour la présidentielle à venir.
