Une gargoulette vidant son contenu pour sans doute se recharger et continuer à servir à boire à ceux qui veulent étancher leur soif... Il est tout de même généreux, le logo de l'Union des démocrates humanistes (UDH)-Yuki, la formation politique lancée courant l'année 2017 par feu Guy-Brice Parfait Kolélas.

Mais en dépit de sa symbolique écolo et de ses vertus naturelles en matière de conservation à bonne température, la gargoulette peut aussi être un récipient fragile. D'où la nécessité de savoir la tenir à l'abri de secousses qui peuvent la briser. Bien sûr que la vie des organisations n'a jamais été un long fleuve tranquille.

Quelles soient sociales, culturelles, économiques ou politiques, les luttes de clans et de positionnement en leur sein les raffermissent ou au contraire les affaiblissent.

Jour après jour, l'on constate combien la convocation du congrès de rentrée du l'UDH-Yuki se heurte à la rigueur des rivalités de ses dirigeants. Dirigeants ? Absolument que, c'est ainsi qu'il faut les désigner.

Cependant, il leur reste à se montrer dignes de l'héritage de leur leader. Tant, en effet, qu'ils ne mettront pas un peu d'eau dans leur vin, le temps allant son temps, ce parti manquera le rendez-vous du rétablissement de la confiance de sa base dont il a pourtant besoin pour exister.

Et les acquis des dernières élections générales qui le classent parmi les formations politiques les plus en vue n'auront plus de répondant. Pour l'instant, regardons où les neuf postulants à la présidence de l'UDH-Yuki vont le mener et comment comptent-ils abonder leur gargoulette commune de la précieuse goutte d'eau pour leur apaiser les coeurs.