Abdou Karim Diop, procureur de la République a fait état de l'arrestation lors des violentes manifestations liées au verdict de la chambre criminelle sans l'affaire opposant Ousmane SONKO à la demoiselle, de 410 personnes impliquées sur des faits à caractère criminel. Le procureur a précisé à cet effet, qu'il a procédé à un règlement graduel en considération de la nature des faits reprochés à chaque individu déféré.
Dans un communiqué, le procureur informe qu' « A la suite du verdict rendu le 1er juin par la chambre criminelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar dans la procédure opposant le sieur Ousmane Sonko à la demoiselle Adji Sarr, de violentes manifestations ont été constatées dans le ressort du parquet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. »
« Ces échauffourées, sont à l'origine de pertes en vies humaines, de dégâts matériels portant notamment sur des édifices publics, des biens mobiliers et immobiliers », a déclaré dans le document Abdou Karim Diop.
D'après lui « L'intervention des forces de défense et de sécurité a toutefois permis l'interpellation de quatre-cent-dix (410) personnes qui ont participé aux manifestations et sont également impliquées dans ces faits à caractère criminel. »
Sous ce rapport « Le ministère public a opté pour un règlement graduel en considération de la nature des faits reprochés à chaque individu déféré », a-t-il relevé.
En ce sens, souligne le maître des poursuites « les mineurs sont généralement mis en liberté provisoire avec une remise à leurs civilement responsables, ceux d'entre eux qui sont âgés de moins de treize (13) ans n'ont pas fait l'objet de poursuites; mais si le maintien en détention s'impose, ils sont poursuivis devant le tribunal pour enfants. »
Par ailleurs, « Les manifestants dont l'implication est moindre, ont été poursuivis devant la juridiction des flagrants délits pour des faits de manifestations non autorisées sur la base de l'article 98 du code pénal », a-t-il conclu.