Congo-Brazzaville: Journée de la Concorde Nationale - Lutter contre la crise des valeurs morales

La 32e édition de la Journée de la concorde nationale a été célébrée en différé, le 13 juin, au Palais des congrès de Brazzaville. Une occasion pour le préfet de la ville capitale, Pierre Cébert Iboko Onanga, d'appeler les Congolais à faire face à la crise des valeurs, principalement « les pratiques anti-déontologiques qui gangrènent la gouvernance dans le pays ».

Placée sous le patronage du commissaire général du comité de suivi de la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo, Marius Mouambenga, la commémoration officielle de la Journée de la concorde nationale a été marquée par le dépôt de la gerbe de fleurs à la stèle des victimes de l'intolérance politique, au boulevard Alfred Raoul, le meeting en salle et le lavement des mains au Palais des congrès.

S'exprimant à cette occasion, le préfet de Brazzaville a rappelé que « le dialogue pour la réconciliation n'a pas débarrassé nos coeurs et nos esprits des atavismes retardataires du passé ».

Selon lui, la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo avait prévu la moralisation de la vie publique par la promotion d'une gestion saine et transparente des affaires publiques. « Je rappelle à tous et à chacun de nous que la communauté de destin condamne les cinq millions des Congolais que nous sommes à vivre unis pour préparer un avenir radieux en faveur des générations futures.

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Débattons, débattons de nos contradictions, les cœurs chauds et les têtes froides sans violence ni verbale, ni physique, pour bâtir un Congo plus beau que celui d'aujourd'hui, dans la paix et la concorde nationale », a exhorté Pierre Cébert Iboko-Onanga.

En effet, les Congolais s'étaient engagés, à travers la journée du 10 juin qui marque la fin de la Conférence nationale souveraine, à consolider la paix, à préserver l'unité nationale, à renforcer l'Etat de droit, la démocratie, la bonne gouvernance et à garantir la reconstruction et l'essor de la Nation.

L'édition 2023 est placée sur le thème « Ensemble, privilégions la réconciliation nationale dans la concorde et la paix, l'unité et la cohésion sociale pour la marche vers le développement du Congo ».

« Du jour de cet engagement à aujourd'hui, il y a trente-deux ans, jour pour jour, beaucoup d'eau a coulé sous le pont. Mais, monsieur le président de la République, Denis Sassou N'Guesso, a maintenu le cap car les actions constitutives de la paix sont aujourd'hui palpables en dépit de quelques événements malheureux qui ont affecté l'après dialogue », a rappelé le préfet de Brazzaville.

Il s'est, par ailleurs, réjoui par le fait que trente-deux ans après le dialogue sans exclusive, les Brazzavillois vaquent librement à leurs activités quotidiennes.

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