Congo-Brazzaville: Baccalauréat technique - 17 719 candidats en lice

Les épreuves écrites du baccalauréat technique, session de juin 2023, ont démarré le 13 juin, sur l'ensemble du territoire national.

17 719 candidats dont 9 014 filles, répartis dans quatre-vingt et onze centres, ont démarré les épreuves écrites du baccalauréat technique. L'effectif des candidats libres est de 5 834. Brazzaville seule compte 8 423 candidats et Pointe-Noire 6 260 candidats.

En comparaison de l'année dernière, le nombre des candidats est en baisse de 3,30%. L'examen se déroule du 13 au 17 juin et les candidats plancheront sur différentes matières en fonction de leurs séries. La première journée a concerné les épreuves de philosophie, français, mathématiques et les statistiques.

Les épreuves ont été lancées collégialement par le ministre de l'Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, et son collègue de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Jean Luc Mouthou? au lycée technique industriel 1er mai.

L'action accomplie par les deux ministres du sous-secteur de l'enseignement est un mécanisme qui marque l'unité de l'action du gouvernement, a indiqué Ghislain Thierry Maguessa Ebomé? ajoutant que l'action sera de même au baccalauréat général.

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La visite dans les différents centres d'examen a été effectuée en compagnie des partenaires de l'éducation ainsi que des services de la sécurité civile.

Les centres visités ont été notamment ceux dU lycée technique industriel 1er mai, Savorgnan-de-Brazza, Complexe scolaire Anne-Marie-Javouhey et le lycée technique 5 février. Le constat n'a révélé aucun incident.

Au terme de la visite, le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a justifié la présence de son collègue de l'Enseignement général par une bonne organisation de l'examen.

« Les examens d'Etat participent à la régularité du système éducatif national. L'organisation des examens est une chose difficile car cela se joue sur la psychologie de l'homme. A cet effet, l'assistance de tous les acteurs est nécessaire tout comme celle des services de sécurité civile », a-t-il déclaré.

La candidate Nicole Gamela, en série G2, a indiqué qu'elle est stressée malgré qu'elle s'est préparée en conséquence. « C'est le premier jour de l'examen. Je dois vaincre le stress et donner ce que j'ai reçu pendant neuf mois à l'école », a-t-elle déclaré.

De son côté, le candidat Cyrille Manini de la série F2, a comparé l'examen à la période de gestation jusqu'à l'accouchement. « Les irrégularités des enseignants pendant les cours, le retard dans l'achèvement des programmes ainsi que les difficultés financières vécues pendant la période scolaire ne m'empêcheront pas d'avoir confiance en moi-même pour décrocher l'examen car les centres d'encadrement ont joué aussi un rôle important », a-t-il confié.

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